Depuis le 2 novembre, les infirmier(e)s-anesthésistes (IADE) ont initié une séquence de grève reconductible qui a fortement impacté l’organisation des blocs opératoires de métropole et des territoires ultra-marins.
Le mouvement a été massivement suivi et il a montré la cohésion et la puissance de mobilisation d’une profession qui s’est clairement sentie bernée durant des mois par des discours ministériels faussement rassurants. Les IADE ont été contraints de porter leur mécontentement jusqu’au au sein même des établissements de santé. Nous ne pouvons que regretter que ce rapport de force soit encore une fois incontournable pour que notre profession soit enfin prise au sérieux.
Premier constat, depuis le début du mois le mouvement a touché l’ensemble des établissements avec une mobilisation historique dans bon nombre de blocs opératoires. Sous des formes variables en fonction des contextes locaux, celui-ci s’est ancré dans la durée, signe de la détermination de toute une profession.
C’est cet engagement collectif qui permet aujourd’hui d’envisager des perspectives d’évolutions dans le dossier de la reconnaissance statutaire de la profession. Ces « signaux faibles » devront se confirmer dans les jours à venir et aboutir à un nécessaire travail commun en vue de placer les infirmier(e)s-anesthésistes dans l’espace statutaire conforme à leur exercice professionnel.
Ce jeudi 25 novembre a été désigné jour de « mise en lumière » du mouvement IADE. Que ce soit à Paris, en région ou dans les établissements, le SNIA appelle l’ensemble des IADE à se mobiliser.