Alors que des personnes âgées et leurs proches constatent encore des ruptures de liens dans certains établissements, la reprise de l’épidémie et l’apparition d’un nouveau variant appelle à réaffirmer l’importance du droit commun à tout âge et dans tous les lieux de vie.
La crise a, en effet, mis en exergue l’impérieuse nécessité de préserver la santé psychique et les droits humains fondamentaux des personnes âgées vulnérables, notamment en garantissant leur liberté d’aller et venir, et des liens sociaux et affectifs de qualité.
Les personnes âgées, proches et professionnels appellent ainsi les pouvoirs publics à exprimer clairement qu’aucune mesure restrictive de liberté ne peut et ne pourra être applicable aux personnes âgées en établissement, en dehors de celles éventuellement destinées à la population générale.
Pour s’en assurer AVEC et Citoyennage seront particulièrement attentives à l’expression des personnes âgées accompagnées, en s’appuyant notamment sur leurs travaux.
AVEC et Citoyennage appellent, par ailleurs, les pouvoirs publics à mettre à disposition des professionnels les moyens humains et matériels adaptés, en renforçant notamment les temps de psychologues et d’animateurs.
Enfin, AVEC et Citoyennage interpellent les candidats à la présidentielle à se saisir de ce sujet essentiel à la société en s’engageant à la publication d’une loi pour garantir les droits des plus fragiles et sur un nombre de postes supplémentaires en services à domicile et établissements.
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