Triste anniversaire célébré en ce 26 janvier : il y a un an jour pour jour se tenait la première mobilisation nationale des sages-femmes.
Pour les sages-femmes, l’année 2022 commence malheureusement dans la continuité de la précédente, avec des inquiétudes grandissantes concernant l’avenir de notre profession.
Quel est l’objectif de ce gouvernement ?
- Fermer toutes les maternités privées en refusant le dialogue avec les sages-femmes qui finalement quittent ces établissements ?
- Préférer une démarche curative* à une démarche préventive en ne reconnaissant pas que le mal-être** de certains jeunes parents trouve sa source lors de leur prise en charge en maternité ?
- Se lamenter du défaut de suivi gynécologique des femmes sans penser à mettre en avant le rôle des sages-femmes ?
- Accepter que le nombre d’accouchements extra-hospitaliers non accompagnés voire planifiés sans présence médicale augmente ?
- Imaginer que toutes les sages-femmes n’ont pas la même “valeur” selon leur mode d’exercice ?
- Ou tout simplement erradiquer la profession de sage-femme comme dans d’autres pays ?
> Quelle est cette société où la périnatalité intéresse si peu la vie politique ?
> Qui sont ces gouvernants qui, en période de crise sanitaire, ont oublié que les naissances ne se déprogramment pas et que les virus ne s’arrêtent pas aux portes de nos maternités ?
Nous le clamons depuis plus d’un an :
- Tant que les moyens ne nous seront pas donnés pour assurer la sécurité de nos patientes et leurs nouveau-nés via des effectifs adaptés,
- Tant que l’ensemble des sages-femmes ne sera pas reconnu à sa juste valeur, tant sur le plan salarial que statutaire et institutionnel,
- Tant que notre profession perdra de son attractivité
Nous resterons mobilisé.e.s.
Nous appelons les sages-femmes de tous modes d’exercice à un nouveau WEEK-END NOIR du jeudi 27 janvier 0h00 au dimanche 30 janvier 23h59.
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