Réunis en assemblée générale, les présidents départementaux de la Fédération des Syndicats Pharmaceutiques de France (FSPF) se sont prononcés à l’unanimité en faveur de la signature de la nouvelle convention avec l’Assurance maladie.
Ce nouveau contrat conclu pour les cinq prochaines années fait suite à l’opposition de la FSPF à la tacite reconduction de la précédente convention de 2012. Avec ses 22 avenants, cette dernière était devenue illisible pour les pharmaciens et nécessitait d’être réécrite complètement, à la faveur des enseignements tirés de la pandémie de Covid.
Extrêmement ambitieuse sur le volet de la prévention, la nouvelle convention ouvre des perspectives métier, clarifie le contrat entre l’Assurance maladie et les officinaux et fait la part belle à la qualité et au bon usage du médicament. Comme les négociateurs le souhaitaient, elle reporte les évolutions économiques à 2023 afin de mieux apprécier la situation des officines hors période Covid. D’ores et déjà, elle prévoit de revaloriser certains actes professionnels. La rémunération de la vaccination passe ainsi de 6,30 à 7,50 euros. C’est la première fois que la CNAM accepte de revoir à la hausse des honoraires pharmaceutiques. Cela doit permettre d’ouvrir la voie à d’autres revalorisations à l’avenir.
La FSPF a également obtenu gain de cause pour le maintien à 2,70 euros des honoraires de dispensation des grands conditionnements avec un élargissement de la liste des produits éligibles, grâce à son action auprès du Conseil d’Etat, ce qui rapportera près de 50 millions d’euros supplémentaires au réseau officinal chaque année.
Si la FSPF se félicite que l’Uspo soit également signataire de cette convention, pour sa part, elle n’a pas voulu se précipiter pour signer le nouveau texte conventionnel afin de continuer à négocier et obtenir, in fine, des honoraires à la hausse. Fidèle à sa ligne de conduite, la FSPF n’accepte jamais de baisse de rémunération.
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