Les sages-femmes de l’ONSSF alertent les candidats à l’élection présidentielle de ce deuxième tour sur les conditions de prise en charge des naissances en France.
Les récentes difficultés vécues par différentes maternités en métropole et outre-mer ne sont que les prémices d’un été qui risque d’être cataclysmique.
Depuis de nombreuses années, les sages-femmes voient NOIR :
- Noir comme la précarité vécue par les sages-femmes dans tous leurs modes d’exercice
- Noir comme les conditions de prise en charge des naissances dans nos maternités
- Noir comme la détérioration des indicateurs de périnatalité et de santé des femmes
- Noir comme l’avenir de notre profession.
Notre mobilisation dure depuis des mois, c’est un combat porté depuis des années.
C’est un combat JUSTE.
Nous restons déterminé.e.s, malgré la lassitude engendrée par le fait de réclamer sans relâche de bonnes conditions d’exercice et une juste reconnaissance, en adéquation avec nos compétences et responsabilités.
Aucun ministre durant cette mandature n’a daigné recevoir notre syndicat professionnel malgré nos multiples demandes de rendez-vous.
L’ONSSF rassemble pourtant plus de 10 % des sages-femmes et étudiants en maïeutique et a mobilisé près d’un tiers de la profession à Paris le 7 octobre dernier.
Nous n’avons eu de cesse de les alerter.
Nous ne voulons pas croire que les conditions de la naissance en France et, au-delà, la santé des femmes ne suscite pas un intérêt constructif de la part de nos dirigeants.
Les sages-femmes sont là où naît une société.
Aux côtés des autres organisations principales de la profession, nous portons la parole de la profession dans notre livre blanc “Et Si On Parlait d’Elles”.
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