L’Organisation mondiale de la santé a publié, le 20 mai, son dernier ensemble complet de statistiques sanitaires mondiales jusqu’en 2020, la première année de la pandémie de COVID-19 – qui a entraîné environ 4,5 millions de décès supplémentaires cette année-là.
Les statistiques révèlent à quel point la pandémie a affecté les systèmes de santé dans le monde entier, restreignant dans certains cas considérablement l’accès aux services vitaux. Ces perturbations sont susceptibles de retarder les progrès mondiaux en matière d’espérance de vie et d’espérance de vie en bonne santé réalisés au cours des 20 premières années du siècle.
L’espérance de vie mondiale à la naissance est passée de 66,8 ans en 2000 à 73,3 ans en 2019, et l’espérance de vie en bonne santé est passée de 58,3 ans à 63,7 ans. Cela s’explique en grande partie par des progrès dans le domaine de la santé maternelle et infantile, ainsi que par des investissements et des améliorations majeurs dans les programmes de lutte contre les maladies transmissibles, telles que le VIH, la tuberculose et le paludisme. Mais les données de 2020 montrent comment les interruptions de service ont contribué à une augmentation des décès dus à la tuberculose et au paludisme entre 2019 et 2020.
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