Nous allons affronter, comme il fallait s’y attendre, une septième vague de covid. Elle est attisée par la levée de nombreux gestes barrières, l’impréparation des lieux clos recevant du public ( entreprises, écoles , bâtiments administratifs, transports en commun), l’absence de politique de la qualité de l’air intérieur et un certain déni pandémique. Face à cela, les épisodes climatiques extrêmes se font jour et risquent de se succéder. Notre système de santé vit une crise sans précédent. La médecine de ville , les hôpitaux publics et privés, le secteur médico-social sont soumis à une pénurie de soignants.
Devant ces réalités l’UFML-S demande à la ministre de la Santé de revenir sur la limitation à 20 % d’activité du nombre de téléconsultation dès l’instant ou ces actes et/ou les actes de consultations en cabinet ont un socle d’au moins trente pour cent d’actes patientèle médecin traitant.
Nous y voyons plusieurs avantages. Tout d’abord favoriser l’accès au soin en période de forte tension. Puis permettre aux médecins retraités actifs, qui parfois ont changé de région de vie tout en ayant toujours des centaines de patients de leur patientèle qui n’ont pu trouver de nouveaux médecins traitants, de pouvoir continuer à les suivre pendant un temps.
Puis répondre à la problématique spécifique Covid 19 en période de circulation virale.
Et enfin un plus grand encadrement des plateformes commerciales de téléconsultations et une protection face au risque de dérives d’une médecine commerciale.
Le soin doit s’adapter aux crises et aux urgences du moment et ne pas subir des décisions administratives prises des mois auparavant, rendues de fait obsolètes et décalées par rapport aux réalités sanitaires actuelles.
Relations presse :
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