« Quelles entreprises libérales après la crise ? ». C’est la question que pose l’étude rédigée par le socio-économiste Stéphane Rapelli pour le compte de l’Institut des entreprises de professions libérales (IEPL) et l’Observatoire des métiers et des professions libérales (OMPL), dévoilée par l’Union nationale des professions libérales (UNAPL), à l’occasion de son séminaire de rentrée à Deauville.
Cette étude avait pour objectif de mesurer et de qualifier les impacts de la crise sanitaire sur les entreprises libérales. Les données qu’elle contient seront précieuses à l’UNAPL, afin de poursuivre les travaux de modernisation de l’exercice libéral engagés depuis plusieurs mois ainsi que dans le cadre des travaux menés sur l’identité des professions libérales.
Après deux années et demi de crise sanitaire, le bilan économique des entreprises libérales apparait positif. Les professions libérales ont tenu bon, malgré les difficultés rencontrées, en particulier lors du premier confinement où de nombreuses activités se sont retrouvées à l’arrêt. Les dynamiques d’embauche observées en 2022 confirment que les entreprises libérales ont su rebondir après les vagues Covid et témoignent de la forte capacité d’adaptation dont elles ont su faire preuve.
Si le tissu économique des entreprises libérales a été préservé, l’étude souligne « les effets collatéraux » de la crise sanitaire. Le Covid a en effet accéléré les mutations observées au sein des entreprises libérales avant mars 2020. Ainsi, le comité de pilotage de l’IEPL s’est intéressé à 5 aspects de l’exercice libéral :
- Les mutations du tissu entrepreneurial,
- Les conditions d’exercice de l’activité libérale,
- La formation,
- La numérisation des activités,
- Le développement du télétravail.
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