Après le rapport du Comité de Liaison des Institutions Ordinales (CLIO), l’UFML-S rappelle qu’elle ne s’oppose pas à une part de délégation de tache, quand celle-ci est mise en place avec la participation des syndicats représentatifs des médecins et quand le médecin reste décisionnaire des orientations thérapeutiques, hormis pour les champs préalablement définis entre représentants des corps professionnels .
Nous rappelons :
1/ Qu’un Objectif national des dépenses d’assurance maladie (ONDAM) à 2,9 ou 3 points sous l’inflation ne résoudra rien et accélérera encore l’effondrement de la médecine libérale. Il va fabriquer plus de maltraitance pour les patients induite par les arrêts d’activités et la diminution continue du nombre de médecins libéraux.
2/ Que la volonté manifeste de ne pas augmenter les tarifs de bases C et Cs à hauteur de la moyenne européenne apparait comme un sabotage de la médecine libérale
3/ Qu’ il est temps d’arrêter les réformes sparadrap et les lois bricolages comme les communautés professionnelles territoriales de santé (CPTS) organisations couteuses aux résultats incertains qui ne résoudront rien. Elles n’ont pas vocation à augmenter le nombre de médecins en exercice, ou un partage des tâches mal organisé en rase campagne !
L’UFML-S appelle au respect des soignants libéraux par une vraie reconnaissance tarifaire au travers d’un rattrapage tarifaire de la moyenne européenne. On ne fait pas de médecine sans médecin, et pas de soins libéraux sans rémunérer correctement les soignants libéraux.
Contacts :