Depuis plusieurs semaines, les tutelles alertent sur le caractère précoce et la diffusion rapide et intense de l’épidémie de bronchiolite.
Les urgences sont très sollicitées et certains services de pédiatrie sont saturés. À cette nouvelle crise s’ajoute une pénurie de paracétamol, notamment dans ses formes pédiatriques.
L’UNPS participe chaque semaine au point hebdomadaire organisé par le ministère de la santé et de la prévention sur ce sujet et rappelle que les professionnels de santé de ville sont en première ligne pour prendre en charge les bronchiolites et participer ainsi au désengorgement des urgences.
Les médecins généralistes et les pédiatres de ville sont disponibles pour recevoir en consultation les enfants atteints de bronchiolite, rappeler aux parents la conduite à tenir, prescrire les traitements adaptés, notamment les prises en charges kinésithérapiques.
Organisés sur le terrain en réseaux, les masseurs-kinésithérapeutes peuvent intervenir dans la prise en charge de la bronchiolite du nourrisson selon les recommandations de la Haute autorité de santé (HAS).
De manière plus générale, tous les professionnels de santé de ville peuvent rappeler les messages de prévention lorsqu’ils sont en contact avec de jeunes parents. En effet, la meilleure façon de limiter l’épidémie est de favoriser la prévention. L’accent doit être mis sur la communication auprès des jeunes parents et sur le maintien des gestes barrières.
À cette fin, l’UNPS met à disposition des professionnels de santé libéraux une affiche à destination de leurs patients sur les mesures à prendre pour limiter la bronchiolite. Ces affiches sont librement téléchargeables et peuvent être apposées dans tous les lieux d’exercice des professionnels de santé de ville, acteurs privilégiés de la prévention. Elles pourront également être diffusées dans les écoles, les crèches et chez les assistantes maternelles.
Contact presse : mathilde.guest@unps-sante.org