Les traitements antifongiques ont un coût trop élevé pour le patient (toxicité), pour l’écologie microbienne (apparition de souches résistantes) et pour la société (coût de la prise en charge).
· Plus de 1,5 million de patients meurent chaque année dans le monde d’une infection fongique invasive.
· Selon une étude américaine, 13,5 % des patients atteints du Covid, ventilés en réanimation, ont développé une aspergillose. Et la moitié des patients touchés à la fois par le SARS-CoV-2 et l’infection fongique sont décédés, alors que le taux de mortalité des patients atteints d’un Covid grave seul est estimé en moyenne à 30 %.
· La mauvaise utilisation des antifongiques représente un coût financier non négligeable : le budget des antifongiques, médicaments chers, est équivalent à celui des antibiotiques pour l’ensemble des Hospices Civils de Lyon
Alors qu’un antifongique sur deux est prescrit hors AMM, les Hospices civils de Lyon ont lancé une étude scientifique inédite sur leur utilisation en réanimation, afin d’offrir aux soignants un nouvel outil de prescription pour développer leur bon usage.