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Un an après la loi nitrites, toujours aucune interdiction, déplorent foodwatch, Yuka et la Ligue contre le cancer (Communiqué)

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Ce 4 février est la Journée mondiale de lutte contre le cancer. foodwatch, Yuka et la Ligue contre le cancer rappellent que la proposition de loi relative aux nitrites a été votée à l’Assemblée nationale il y a un an, le 3 février 2022, précisément dans l’objectif de réduire les cancers évitables. Les trois organisations déplorent les tergiversations des décideurs politiques qui tarde à interdire les additifs E249, E250, E251 et E252 ajoutés à notre alimentation.

Fortes de plus de 372 000 signatures à leur pétition conjointe, les organisations foodwatch, Yuka et la Ligue contre le cancer appellent le gouvernement à faire enfin pencher la balance du côté de la santé publique. Les études scientifiques montrent clairement que les nitrites ajoutés à notre alimentation augmentent le risque de développer certains cancers.

« Les chiffres du Centre international de Recherche sur le Cancer, une agence de l’Organisation mondiale pour la santé, parlent d’eux-mêmes : 4 380 nouveaux cas de cancer par an (estomac et colon) sont attribuables à la consommation de viande transformée en France, notamment en lien avec les additifs nitrés. Ces cancers, rappelons-le, sont évitables. La seule façon de protéger enfin correctement tous les consommateurs est d’interdire ces additifs nitrés dans notre alimentation », exhortent foodwatch, Yuka et la Ligue contre le cancer.

Suite à l’avis de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) l’été dernier, le gouvernement s’était engagé à enfin prendre des mesures… qui se font toujours attendre. foodwatch et la Ligue contre le cancer alertent sur le risque de voir le gouvernement opter pour une solution permettant aux industriels de faire ce qu’ils veulent, sans contrainte aucune.

D’après le dernier baromètre de l’institut national du cancer, 73,9% des personnes interrogées perçoivent la charcuterie comme un facteur de risque avéré sur le risque de cancers. C’est 26% de plus qu’il y a dix ans. Répondre à cette inquiétude légitime par une simple réduction volontaire des additifs nitrés serait inacceptable.

Il est hors de question de perdre plus de temps en se contentant d’engagements volontaires des entreprises, qui créent un marché à deux vitesses : d’un côté, du jambon aux nitrites ajoutés pour les personnes non informées ou n’ayant pas les moyens de payer plus cher ; de l’autre, du jambon « sans nitrites » accessible à seulement une petite partie de la population.

Sources

 

Contacts presse

foodwatch France – Ingrid Kragl, ingrid.kragl@foodwatch.fr
Ligue contre le cancer – Aelya Noiret, noiret.aelya@gmail.com

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