Après des semaines de « pédagogie » gouvernementale truffée de fake news et un débat parlementaire bâclé, l’exécutif persiste à vouloir mener à terme son projet de réforme de notre système de retraite pourtant réfuté et rejeté par tous. Dès le 7 mars, mobilisons-nous pour faire reculer le gouvernement !
Les faits sont plus têtus que le gouvernement
Ce projet est réfuté par de nombreux économistes de manière argumentée, en s’appuyant notamment sur les travaux du Conseil d’orientation des retraites. Les conséquences sur la population seraient dramatiques pour toutes et tous : maladie, incapacités, chômage, creusement des inégalités entre catégories socio- professionnels et entre femmes et hommes. La précarité et la pauvreté des personnes en fin de carrière « ni en emploi, ni en retraite » se développerait. La baisse des pensions s’accentuerait et nous savons à présent que la « pension minimum » à 1 200 € était un mensonge.
9 actifs sur 10 opposés à la réforme des retraites
Ce projet est rejeté par l’ensemble des centrales syndicales et du mouvement social. Alors que des alternatives existent, le gouvernement fait le choix de tenter de passer en force. La majorité relative gouvernementale à l’Assemblée nationale cherche des alliés, espérant ainsi contourner l’opposition massive de la population. Selon les enquêtes d’opinion, ce sont plus des deux tiers des personnes interrogées qui s’y opposent et 90% des personnes dans la vie active.
Rendez-vous dès le 7 mars
Le 7 mars est un rendez-vous essentiel pour signifier, à nouveau, après les manifestations massives des 19 et 31 janvier, des 7 et 11 février, notre refus d’engager le pays dans la voie dogmatique de régression sociale choisie par l’exécutif.
C’est pourquoi, la Fédération des mutuelles de France appelle les militantes et les militants mutualistes à prendre part aux actions qui débutent le 7 mars, aux côtés de l’ensemble des forces associatives, syndicales et politiques mobilisées contre cette réforme inutile et dangereuse.
Rendez-vous également le 8 mars
Les femmes seront encore les plus grandes perdantes de ce projet de réforme qui conduirait à un report effectif de l’âge de départ deux fois plus important pour les femmes que pour les hommes. Les mécanismes de prise en compte de la maternité deviendraient quasiment inopérants pour toutes tandis que la prise en compte des congés parentaux ne concernerait qu’une infime minorité de femmes. Les femmes seraient encore plus nombreuses à devoir attendre 67 ans pour annuler la décote, et même après 67 ans, le montant de leur pension serait minoré faute d’avoir toutes leurs annuités.
C’est pourquoi, les Mutuelles de France appellent également à la mobilisation le 8 mars « contre la réforme des retraites, pour l’augmentation des salaires, contre les violences sexistes et sexuelles et en solidarité internationale avec les femmes du monde entier ».
Contact : denis.quinqueton@mutuelles-de-france.fr