L’Organisation mondiale de la santé a lancé, le 3 mars, sa politique sur la prévention et le traitement de l’inconduite sexuelle [*] qui place les victimes et les survivants au centre de ses préoccupations, établit des normes strictes de tolérance zéro et souligne qu’il ne peut y avoir « aucune excuse » pour l’inconduite sexuelle.
La nouvelle politique remplace une politique de 2017, dont les enquêtes et les audits ont révélé des lacunes dans la résolution des problèmes rencontrés par les victimes et les survivants d’inconduite sexuelle.
« La souffrance des survivants des cas odieux d’inconduite sexuelle lors de la réponse à la 10e épidémie d’Ebola en RDC a été le catalyseur d’une profonde transformation de l’approche de l’OMS pour prévenir et répondre à l’exploitation, aux abus et au harcèlement sexuels », a déclaré le Dr Tedros. Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’OMS. « Cette nouvelle politique s’appuie sur le travail que nous avons déjà effectué dans la mise en œuvre des recommandations de la Commission indépendante, et est un élément clé pour faire de la » tolérance zéro « une réalité et pas simplement un slogan. »
La politique couvre le personnel et les collaborateurs de l’OMS (consultants, sous-traitants, partenaires) dans les lieux où l’OMS opère, et fixe six normes minimales pour protéger toute personne victime d’inconduite sexuelle de la part du personnel ou des collaborateurs de l’OMS.
La politique décrit les responsabilités des membres individuels du personnel, des gestionnaires et de l’Organisation dans son ensemble pour prévenir et répondre à l’inconduite sexuelle, et fournit plusieurs options de signalement qui protègent la confidentialité des victimes et des survivants. Il n’est pas nécessaire qu’un individu soit un bénéficiaire direct ou indirect de l’OMS pour être reconnu comme victime ou survivant d’inconduite sexuelle.
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