Le protocole publié le 10 mars prévoit la possibilité de réduire les visites à compter de trois cas et l’obligation du port du masque pour les personnes dans les établissements et services accompagnant les personnes âgées.
En fin d’année les consignes du ministère des solidarités semblaient indiquer un retour à la normale pour les personnes âgées en établissement, comme c’est le cas depuis longtemps pour l’ensemble des citoyens. Malheureusement un nouveau protocole confirme et maintien des consignes discriminantes sur le port du masque et sur le droit de visite. Depuis plusieurs années, ce protocole porte atteinte aux libertés fondamentales d’aller et venir qui sont pourtant la norme dans les établissements et services pour personnes âgées.
Faut-il de nouveau rappeler l’effet délétère de cet isolement sur des personnes fragilisées par l’âge ou des maladies ? Son maintien est au delà du raisonnable depuis trop longtemps.
Faut-il rappeler que la restriction de la liberté d’aller et venir est une forme de maltraitance ?
Faut-il rappeler que les taux de vaccinations dans ces structures sont au plus haut et que le personnel y est vacciné ?
L’âgisme (discrimination par l’âge) de notre société est une des causes de ce maintien à l’écart de nos concitoyen les plus âgés et les plus fragiles. Moins qu’une actualisation, le maintien de ces consignes, sans concertation avec les premiers intéressés, ni avec leurs familles et les proches aidants, ni avec les professionnels de terrain, marque un déni de citoyenneté pour cette population.
AVEC et ses associés réclament à nouveau l’arrêt de cette stigmatisation et n’acceptent plus cette situation qui ne permet pas le libre choix comme pour tout citoyen. AVEC demande à l’État de prendre ses responsabilités pour assurer de nouveau l’équité des droits, dans le respect de la constitution.
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