L’ostéopathie est une pratique manuelle qui vise à rétablir la mobilité dans les tissus, organes et articulations. Elle est probablement la médecine complémentaire et alternative la plus importante en France avec plus de 20 millions de consultations chaque année1 et 1 français sur 2 affirme avoir déjà consulté un ostéopathe2.
Pour assurer la sécurité du patient, le ministère de la santé a renforcé l’encadrement de la profession dans un décret publié au Journal Officiel le 12 décembre 2014. Il définit des critères précis et exigeants sur la base desquels tous les établissements de formation en ostéopathie devront solliciter tous les 5 ans un nouvel agrément ou un renouvellement d’agrément pour se mettre en conformité.
Des formations diplômantes assurant une qualité de prise en charge optimale
Fruit d’une longue concertation entre le ministère de la santé, les étudiants et les organisations syndicales de la profession, la réforme stipule que la formation doit durer 5 ans, soit 4 860 heures (hors travail personnel). Ce volume horaire doit être réparti en sept grands domaines d’enseignement, et partagé entre formation théorique, pratique et clinique.
Ce cadre réglementaire durcit également les critères d’agrément nécessaires aux formations en ostéopathie, en obligeant par exemple les professeurs à justifier d’au moins 5 ans d’expérience dans le domaine.
En somme, ce sont plus de 60 critères qui sont instaurés pour assurer des formations de qualité.
La FNESO appelle les étudiants en ostéopathie à rester vigilants dans le choix de leurs formations
Malgré les nouvelles modalités d’agréments, certaines dérives persistent encore : des établissements de formation en ostéopathie ayant perdu leur agrément en juillet 2021 ou fait l’objet d’une réduction de leur capacité d’accueil ont obtenu des agréments provisoires. C’est notamment le cas pour 6 d’entre eux, ce qui représente 66 % sur l’ensemble des établissements ayant perdu leur agrément en juillet 2021. La FNESO rappelle à tous qu’il est important d’être vigilant au respect de certains critères de qualité d’enseignement : qualification et expérience des enseignants, formation pratique clinique, partenariats professionnels, inscription au Répertoire National des Certifications Professionnelles (RNCP), etc.
La Fédération réaffirme sa volonté de garantir la qualité des enseignements et des écoles d’ostéopathie sur l’ensemble du territoire afin de sécuriser la prise en charge des personnes recourant à cette médecine.
Contacter la Fédération Nationale de l’Enseignement Supérieur en Ostéopathie : manon.torgue@comm-sante.com