Les associations SOS Médecins ont prouvé leur maîtrise de la régulation et de la prise en charge des soins non programmés.
En voulant priver la population des lignes d’appel SOS Médecins, au nom du SAS, les autorités font une grave erreur.
Dans les territoires couverts par les associations SOS Médecins, les patients trouvent facilement une réponse. Ces associations ont été les seules à pouvoir fournir des données en vie réelle pendant la pandémie : comment la Caisse et les ARS les remercient ? Justement, en les remerciant !
Les médecins SOS se trouvent exclus de la cotation des visites longues, exclus de la cotation SNP, et le projet de la caisse est de limiter la prise en charge en soins non programmés à 20 patients par semaine et par médecin !
Alors même que ces médecins rompus aux soins non programmés sont une présence et un apport indispensable partout où ils se sont déployés, le projet de la caisse est de s’en passer !
Le SML exige que pour le moins, les consultations régulées par les lignes SOS Médecins intègrent la cotation SNP, ce qui ne serait que justice, et qu’au nom d’un hypothétique SAS, ce qui fonctionne ne soit pas systématiquement détruit !
Soit le SAS intègre les lignes d’appel SOS Médecins, soit il ne fonctionnera pas ; soit le SAS intègre les effecteurs SOS Médecins, soit il ne fonctionnera pas.
Devant l’aveuglement de la caisse et des ARS, le SML comprend et soutien l’attitude de SOS Médecins France.
Rappelons que les associations SOS Médecins ont fait la preuve de leur efficacité, alors que les SAS déjà existant, eux ne l’ont pas faite, et que les tutelles obligent à la généralisation de ces dispositifs SAS.
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