Ce lundi 11 septembre, le SML était reçu au Ministère de la Santé et de la Prévention par le nouveau Ministre Aurélien Rousseau.
Toutes les raisons de la colère des médecins libéraux ont été abordées sans détours.
Les propositions de la loi Rist, Valletoux, groupe transpartisan, destinées à lutter contre les « déserts médicaux » par la coercition sont rejetés massivement par les médecins libéraux. Les propositions doivent passer au Sénat, mais le Ministre a parlé d’un consensus territorial plutôt que de contraintes…
Le SML a exigé un cadrage minimal du Ministère pour les futures négociations conventionnelles qui doivent laisser à l’Assurance Maladie suffisamment de liberté de négociation avec la profession. Ce sera un préalable à toute négociation.
Concernant le C à 50, le Ministre nous a assuré que ni Bercy ni Matignon ne semblait prêt à l’accepter. Le SML va continuer à tenter de les convaincre et de toutes les façons, le SML réclame la création d’un espace de liberté tarifaire sous forme de l’ouverture du secteur 2 pour tous les médecins.
Au sujet de l’augmentation importante des arrêts de travail, le SML pointe du doigt les effets durables de la période Covid et le mal-être au travail pour lequel le Ministre nous a assuré que des enquêtes étaient menées au niveau des entreprises lorsque plusieurs employés étaient arrêtés.
Enfin la prévention des maladies chroniques, en particulier par l’activité physique, à l’opposé des décisions de confinement prises pendant la période Covid est une nécessité de bon sens…
Le SML a trouvé Aurélien Rousseau plutôt à l’écoute des médecins de terrain et est impatient de voir si l’essai sera transformé par des actions concrètes d’envergure.