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À l’occasion de la journée mondiale de lutte contre le VIH/Sida, le ministère de la Santé appelle à, « plus que jamais, accélérer la prévention et le dépistage » (Communiqué)

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Le 1er décembre marque la Journée mondiale de lutte contre le VIH/Sida. Cette journée est l’occasion de rappeler que la France poursuit son engagement résolu pour éliminer l’épidémie de VIH/Sida d’ici 2030, conformément à la Stratégie nationale de santé sexuelle 2017-2030. A cette occasion, Aurélien ROUSSEAU, Ministre de la Santé et de la Prévention, rappelle l’importance du dépistage pour un diagnostic précoce de l’infection par le VIH ainsi qu’un accès aux traitements antirétroviraux dont l’effet préventif a un impact direct sur la dynamique de l’épidémie.

L’année 2023 marque également le 40e anniversaire de la découverte pionnière des chercheurs français Luc MONTAGNIER et Françoise BARRE-SINOUSSI, premiers à identifier et décrire de manière formelle le VIH, en 1983.

Les données de surveillance du VIH/Sida et des infections sexuellement transmissibles (IST) bactériennes en France publiées par Santé publique France[1] montrent une hausse de l’activité de dépistage du VIH/Sida depuis la fin de la pandémie Covid-19. En 2022, le nombre de personnes ayant découvert leur séropositivité au VIH a été estimé entre 4 230 et 5 740 : un chiffre en augmentation – après la forte baisse observée en 2020 – mais qui reste toutefois inférieur aux chiffres des contaminations au VIH/Sida observés ces dix dernières années, notamment chez les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes.

Cependant, malgré cette hausse du nombre de dépistages, atteignant en 2022 son plus haut niveau (6,5 millions de sérologies contre 6,34 millions en 2019), 43% des infections par le VIH/Sida ont été découvertes à un stade tardif. Or, une découverte tardive de la séropositivité constitue une perte de chance pour la prise en charge individuelle et représente aussi un risque accru de transmission aux partenaires avant une mise sous traitement antirétroviral.

« En ce 1er décembre, je pense à toutes les personnes qui vivent avec le VIH/Sida, et aux victimes de la maladie, qui nous rappellent que notre énergie portée dans la recherche et la prévention ne doit jamais faiblir. Le dépistage est essentiel et au cœur de nos actions de lutte contre le VIH/Sida. La dynamique de dépistage doit être renforcé. Tout a été facilité pour cela, et la mobilisation de tous les acteurs permettra d’atteindre en 2030 l’objectif des « 95% » : 95% des personnes séropositives connaissant leur statut sérologique, 95% des personnes connaissant leur statut sérologique sous traitement et 95% des personnes sous traitement avec une charge virale indétectable. » Aurélien ROUSSEAU, ministre de la Santé et de la Prévention.

Depuis maintenant deux ans, le dépistage en laboratoire sans prescription et pris en charge à 100% par l’Assurance maladie s’ajoute à l’arsenal dédié à la prévention en santé sexuelle.

Le dépistage est un axe majeur de l’action du Gouvernement pour améliorer la santé sexuelle de toutes et tous. Depuis janvier 2022, le dispositif VIHTest a été mis en place dans tous les laboratoires de biologie médicale. Cette nouvelle offre de dépistage sans ordonnance et prise en charge à 100% est une étape fondamentale pour renforcer l’accessibilité en France du dépistage en laboratoire, en complément des CeGIDD et des tests rapides d’orientation diagnostique (TROD).

« Depuis la crise sanitaire du Covid-19, nous avons souhaité donner au laboratoire une place renforcée comme lieu de proximité d’offre en santé. Le dépistage du VIH/Sida y a toute sa place, que ce soit sur prescription ou sans ordonnance pour un test d’opportunité ou pour répondre au souhait de vérifier son statut sérologique. La prévention doit se faire dans nos lieux du quotidien, pour que chacun puisse et ose en franchir la porte. » Aurélien ROUSSEAU, ministre de la Santé et de la Prévention.

Enfin, si le dépistage demeure encore l’un des piliers indispensables de la prévention du VIH/Sida, il doit se faire en complémentarité des autres dispositifs : les préservatifs gratuits pour les moins de 26 ans en pharmacie depuis janvier 2022 comme annoncé par le Président de la République, la prophylaxie pré-exposition (PrEP), le traitement post-exposition (TPE) et le traitement comme prévention de la transmission (Treatment as Prevention – TasP).

Pour en savoir plus :

Bulletin national de Santé Publique (BSP) du 28 novembre 2023

Informer sur le VIH/Sida et les autres infections sexuellement transmissibles (IST) – Ministère de la Santé et de la Prévention (sante.gouv.fr)

Contact presse :

Ministère de la Santé et de la Prévention
Cabinet de M. Aurélien ROUSSEAU
Mél : sec.presse.cabsante@sante.gouv.fr

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