Le premier rapport à propos de la Réforme d’Entrée dans les Etudes de Santé (REES, ou réforme PASS/LAS) est sorti en 2020. 4 ans plus tard, les fédérations étudiantes sortent le deuxième rapport, ciblant les nombreux problèmes d’application de cette réforme.
La FAGE, l’ANEMF, l’ANESF, la FNEK et l’UNECD organisent ainsi une conférence de presse « Réforme PASS/LAS : une mise en place alarmante, 4 ans après la sortie du premier rapport », le 29 février 2024 à 10h au 79 rue Perrier 92100 Montrouge (au sein des locaux de la FAGE).
Les différents vice-présidents en charge de l’Enseignement Supérieur se succèderont afin de prendre la parole pour affirmer notre souhait de diriger ces réformes vers la volonté des étudiants en santé, des professionnels de santé et des besoins de notre population.
Depuis de nombreuses années, l’ANEPF (Association Nationale des Étudiants en Pharmacie de France), la FAGE (Fédération des Assemblées Générales Étudiantes), l’ANEMF (Association Nationale des Étudiants en Médecine de France), l’ANESF (Association Nationale des Étudiants Sages-Femmes), la FNEK (Fédération Nationale des Étudiants en Kinésithérapie) et l’UNECD (Union Nationale des Étudiants en Chirurgie-Dentaire) travaillent ensemble sur l’accès aux études de pharmacie, médecine, odontologie, maÏeutique, et kinésithérapie.
« Nos réflexions n’ont cessé d’évoluer pour construire une réforme qui solutionnerait la multitude de problématiques de la précédente année de formation en santé dénommée PACES (Première Année Commune aux Études de Santé), évoquent-elles.
En septembre 2020, alors qu’est dénoncée depuis plusieurs mois l’arrivée tardive de textes trop flous ne suivant pas les volontés étudiantes initiales, la Réforme d’Entrée en Études de Santé (REES) est mise en place. Il ne faudra pas attendre pour découvrir les innombrables manquements et problématiques. Dès novembre 2020, les fédérations étudiantes publient le premier rapport REES, témoignant de problèmes initiaux et listant de premières rectifications fondamentales pour garantir la mise en place de cette réforme.
Alors que les études de santé et le monde du soin font face à des difficultés grandissantes, les problèmes de l’entrée dans les études de santé MMOPK persistent, fragilisant l’ensemble des parcours de formation médicaux et paramédicaux. Pédagogie oubliée, santé mentale en danger, organisation balbutiante, incompréhensions planantes : la coordination inefficace entre les acteurs et actrices et un suivi approximatif de la réforme ne solutionnent que trop peu des faiblesses évidentes…
La réforme de la première année se doit d’être juste, logique et concrètement applicable de manière homogène en France. Elle doit être forte, ambitieuse et doit répondre aux enjeux de la santé d’aujourd’hui, mais surtout celle de demain. »
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