L’étude La prévention en France : vers des macro-économies pour le système de santé, publiée récemment par les Acteurs de la French Care et menée en collaboration avec le cabinet Asterès, a évalué les bénéfices potentiels d’une amélioration des politiques de prévention en France.
Prenant en considération 15 indicateurs couvrant tant les comportements (alimentation, consommation d’alcool, activité physique…), le dépistage (cancer colorectal, cancer du sein…) que la vaccination, l’étude met en lumière des performances contrastées en termes d’efficacité des mesures de prévention actuelles, de prise en charge des comportements à risques, et d’impact économique global. Elle souligne également la nécessité de réformer notre approche des politiques publiques en prévention.
En effet, le nombre de nouveaux cas attribuables chaque année au manque de prévention pour les 15 indicateurs de l’étude est estimé à 1,8 million. En prenant l’hypothèse d’un alignement de la France sur les meilleures performances de l’OCDE, elle évalue à 16,7 Md€ la réduction annuelle des dépenses de santé et à 2 ans le gain de vie sans maladie chronique ou grave. De réelles marges de progression existent donc, afin de permettre de garantir la santé des citoyens et la pérennité du système de santé.
Parallèlement à la publication de cette étude, le groupe de travail « Prévention » des Acteurs de la French Care a formulé 9 propositions pour transformer les politiques de prévention, sur le plan organisationnel, dans le domaine de la formation et sur le plan financier.
Le Pr Antoine Tesnière, président des Acteurs de la French Care, et Nicolas Bouzou, directeur d’Asterès, présenteront cette étude ainsi que les recommandations des Acteurs de la French Care à l’occasion d’un café nile en visio-conférence, mercredi 3 avril 2024 de 8h30 à 10h.