4 mois après l’appel à candidatures, l’appui terrain « HAD » de l’Anap (agence nationale de la performance sanitaire et médico-sociale) débute auprès de 100 établissements de tous statuts. Au total, c’est un tiers de l’offre nationale d’HAD qui sera accompagné en 2024 pour renforcer son organisation, augmenter sa patientèle et atteindre un équilibre économique pérenne.
Les premières sessions collectives sont lancées ces 15 et 16 avril en région Provence-Alpes-Côte d’Azur et Pays de la Loire. L’appui terrain se déploiera sur tout le territoire national.
Sur une durée de 6 mois, cet appui terrain comprend 4 jours d’accompagnement en présentiel et des temps d’échanges à distance. Il réunit pour chaque établissement le directeur, un médecin praticien et un cadre de santé pour leur permettre de mettre en place :
- Une feuille de route stratégique de développement,
- De nouvelles filières de prises en charge,
- La modernisation et l’adaptation de leur organisation,
- L’amélioration de la communication avec leurs prescripteurs.
« Nous croyons dans le modèle de l‘HAD comme un élément essentiel du virage domiciliaire et de la performance de notre système de santé. Le succès de cet appui terrain témoigne d’une attente forte des acteurs. Atteindre une taille critique suffisante, structurer et moderniser son organisation pour développer des parcours innovants qui répondent aux attentes des patients : c’est la promesse de cet appui terrain. » affirme Stéphane Pardoux, directeur général de l’Anap.
Contact presse : direction de la communication et de l’impact communication@anap.fr
À propos de l’Anap
L’Agence nationale de la performance sanitaire et médico-sociale est une agence publique de conseil et d’expertise qui agit avec et pour les professionnels des établissements sanitaires et médico-sociaux. Depuis 2009, elle a pour mission de soutenir, d’outiller et d’accompagner les établissements dans l’amélioration de leur performance sous toutes ses dimensions. Pour la mener à bien, l’Anap propose une offre d’accompagnement globale : diffusion de contenus opérationnels, organisation et animation de la mise en réseau et intervention sur le terrain.
Chances inéquitables par rapport aux cabinets libéraux menacés de fermeture; coûts et gaspillages exorbitants, alors que « les caisses sont vides »; et surtout rupture des liens avec nos patients et leurs proches par une concurrence déloyale et des detourements de patienteles qui nous font perdre le sens et le coeur de notre métier. Dans ce secteur aussi il faudra se passer des infirmières qui baissent les bras. On ne peut pas indéfiniment se battre pour prendre soin…
Il est dommage que la gouvernance ne soit pas associée à ce processus.
C’est révélateur du peu de cas accordé à l’engagement citoyen, de plus est local.