Cette proposition de loi prévoit notamment la réintroduction des néonicotinoïdes, l’affaiblissement de l‘indépendance de l’ANSES (l’agence sanitaire française), la primauté de l’utilisation de la ressource en eau à la seule agriculture, le retour des épandages aériens sans restriction etc.
Selon cette Loi le fait de « manquer » de substances actives pesticides mettrait en péril notre souveraineté alimentaire. Un rapport du Gouvernement lui-même souligne qu’il n’y a pas de corrélation forte entre l’interdiction de certains produits phytosanitaires et l’évolution des rendements. Pourtant, la proposition de loi persiste à promouvoir l’utilisation accrue de pesticides, au mépris des études scientifiques existantes sur le lien entre pesticides et certaines pathologie et de la nécessaire protection des pollinisateurs, qui sont eux essentiels à notre production alimentaire.
La proposition de loi va encore plus loin en cherchant à affaiblir l’ANSES,notamment en permettant au ministre de l’Agriculture de s’opposer aux décisions d’interdiction de produits dangereux. Cette ingérence menace clairement l’indépendance de l’ANSES de manière scandaleuse.
Un texte qui ferait reculer notre agriculture de 15 à 20 ans
Ce texte marquerait, si il était adopté,une véritable régression pour notre pays, à un moment où la transition vers une agriculture durable est plus que jamais nécessaire. Générations Futures appelle à une mobilisation politique pour contrer cette offensive rétrograde, qui pourrait trouver un soutien parmi les élus de droite ou du camp présidentiel. Nous mettons en garde contre les risques que cette loi ferait peser sur la biodiversité, la qualité des ressources en eau et, in fine, sur la santé de tous les citoyens.
« Cette proposition de loi est totalement rétrograde. Si elle était adopté elle mettrait en péril non seulement notre environnement, mais aussi la santé des générations présentes et futures. Nous appelons tous les responsables politiques à rejeter ce texte contraire à l’intérêt générale et à défendre une agriculture réellement durable et respectueuse de la biodiversité et de la santé Générations Futures se tiendra en première ligne pour combattre cette proposition irresponsable par tous les moyens légaux à notre disposition. », déclare F. Veillerette, porte-parole de Générations Futures.
Retrouvez une analyse plus complète de cette loi sur le site de Générations futures
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François Veillerette – Porte-parole – francois@generations-futures.fr