« C’est un discours réaliste avec un abonné absent : le secteur du grand âge. Qu’il faille donner un nouveau souffle aux métiers du soin et de l’accompagnement est une évidence. Tout ce qui pourra y contribuer sera bienvenue, et pourquoi pas une loi infirmier. C’est un bon début si d’autres mesures viennent améliorer le quotidien de tous les soignants. Nous le savons, il faut dégager du temps médical et réformer en profondeur l’hôpital. Passer de l’incantatoire à l’action ne doit pas relever du défi mais s’inscrire dans une démarche de simplification avec moins de bureaucratie.
La FEHAP, fédération transversale par excellence, est soucieuse de voir les personnes, quels que soient leurs pathologies, leur situation sociale et leur lieu de vie accéder aux soins et à l’accompagnement qui leur convient. Dans certains territoires, les établissements associatifs constituent la seule offre. Dans ce contexte, les enjeux de coopération entre les acteurs sont cruciaux. A ce titre, la fédération soutient – sous couvert de devenir un guiche unique – la création du service public départemental de l’autonomie (SPDA) qui permettra de faciliter les démarches des personnes âgées ou en situation de handicap ainsi que de leurs aidants.
Enfin ! La santé mentale devient un sujet prioritaire. Il l’est depuis longtemps pour nos adhérents. Ces derniers représentent 13% des capacités nationales. Là aussi, notre maillage territorial est indispensable pour répondre à la demande sur tout le territoire. Avec des besoins exponentiels, il faut impérativement donner les moyens aux professionnels d’y répondre.
En 2022, la FEHAP présentait un plaidoyer pour un droit inconditionnel à la scolarisation des enfants en situation de handicap. Monsieur le Premier Ministre, il ne faudra pas être déceptif sur ce sujet ! Emmanuel Macron avait fixé un objectif pour « qu’aucun enfant sans solution de scolarisation ne puisse encore exister au mois de septembre prochain«. C’était le 11 février 2020.
C’est un échec, alors que des solutions existent. Il faut accompagner les parents et simplifier leurs démarches pour favoriser la scolarisation de leurs enfants, rendre l’école accessible, former et accompagner les enseignants à l’école inclusive des enfants en situation de handicap. Ce ne sont que quelques mesures emblématiques pour lesquelles la FEHAP est prête à travailler avec le Premier Ministre », réagit Marie-Sophie Desaulle, Présidente de la FEHAP au discours de politique générale.
Contact presse : Maryse DE WEVER – Maryse.DeWever@fehap.fr