L’Union nationale des pharmacies de France (UNPF) déplore une approche très technocratique adoptée par les autorités, qui entrave l’agilité des préparations magistrales pour pallier les ruptures de médicaments.
- Lors d’une réunion le 22 avril avec les autorités de santé, les pharmaciens ont été informés d’un durcissement des conditions de remboursement des préparations magistrales prescrites pour pallier des ruptures. En l’absence de recommandations officielles de l’ANSM et d’un tarif publié par arrêté ministériel, le coût de la préparation doit être entièrement assumé par le patient.
- Rien n’a bougé depuis, malgré une nouvelle réunion à l’initiative de l’UNPF le 29 avril, et alors que la situation en psychiatrie est très préoccupante, avec une pénurie de plusieurs molécules essentielles dont la sertraline, l’un des antidépresseurs les plus utilisés dans les épisodes dépressifs caractérisés ou les troubles anxieux. Bien que ce traitement soit déclaré en tension d’approvisionnement sur le site de l’ANSM, les préparations de sertraline ne sont pas remboursables en l’état actuel…
Face à cette situation intenable, l’UNPF appelle les autorités à modifier leur approche pour redonner son agilité à la préparation magistrale, réponse la plus efficiente lors des ruptures.
Plus d’informations dans le communiqué ci-joint
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