Le bureau de l’UFML était hier, mercredi 4 septembre, au contact des médecins et du personnel de l’Hôtel-Dieu pour dénoncer un projet de restructuration aberrante tant sur le plan sanitaire qu’économique. Il s’agit d’un projet de fermeture et de transformation en centre administratif qui ne tient pas compte des conséquences sanitaires, notamment en terme d’engorgement des urgences parisiennes.
L’UFML regrette la position minoritaire de certains professeurs ou responsables médicaux dont la proximité avec l’administration fausse le raisonnement médical. Il s’oppose à la volonté de fermeture d’une structure hospitalière au centre de Paris qui menace directement l’accès aux soins de centaines de milliers de personnes, Parisiennes ou non, et fait peser un risque sanitaire majeur.
L’UFML rappelle qu’aucune logique sanitaire ne préside à la fermeture d’un hôpital rénové récemment, aux résultats de certifications sans réserves sur les urgences et la sécurité des soins. Avec plus de 120 000 passages aux urgences par an, urgences judiciaires et ophtalmologiques, l’Hôtel-Dieu ne peut être soumis aux abaques administratifs habituels qui président aux fermetures d’établissements ou aux restructurations forcées.
Le combat pour la sauvegarde de l’Hôtel-Dieu est plus que le combat pour un hôpital, c’est un combat symbolique pour la défense de la médecine et de la qualité des soins, pour la défense des usagers, à l’heure de la main mise de l’administration sur le soin et l’éviction des médecins et des personnels soignants de toute responsabilité décisionnelle.
L’UFML, riche de sa diversité, appelle la profession à soutenir le combat des médecins, des professionnels soignants, et au-delà de tous ceux qui se battent pour la sauvegarde de cette vénérable institution.
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