56% des Français voient dans les applications Smartphone un progrès pour la médecine selon un sondage mené par Groupe Pasteur Mutualité/Viavoice1
« L’opinion des Français sur les applications à usage médical sur Smartphone »
Les nouvelles technologies occupent une place de plus en plus importante dans notre quotidien. Avec l’arrivée massive d’applications à usage médical sur Smartphone, la santé ne déroge pas à la règle et devient de plus en plus mobile et connectée. Ces applications permettent désormais aux professionnels de santé d’effectuer des examens, de poser des diagnostics ou encore de partager à distance des données avec leurs patients. Que pensent les Français de ces dispositifs innovants ? Vont‐ils modifier durablement la relation médecins‐patients ? Comme le révèle le sondage réalisé par Viavoice pour le groupe mutualiste d’assurances Groupe Pasteur Mutualité, plus de la moitié d’entre eux y voient d’ores et déjà une véritable avancée pour la médecine.
Des Français déjà convaincus
D’après ce sondage, la majorité des Français (56%) estime ainsi que les applications médicales sur Smartphone constituent un réel progrès pour la médecine. Ce sentiment s’avère particulièrement partagé par les plus âgés (65% des plus de 65 ans), plus concernés et plus attentifs aux problèmes de santé que les générations plus jeunes. Touchés par la désertification médicale, les habitants des zones rurales sont, quant à eux, 61% à y voir également une piste d’amélioration possible pour la médecine.
Une réponse concrète à la désertification médicale
Autre atout identifié par une majorité de Français: l’utilisation de ces nouveaux outils permettra d’améliorer le suivi des patients par les médecins, notamment dans les régions confrontées à une désertification médicale. Ainsi, pour deux tiers des sondés (66%), les applications sur Smartphone «faciliteront les consultations médicales à distance des Français habitant dans des déserts médicaux ». Cette opinion est d’autant plus répandue parmi les cadres (76%) et les personnes résidant dans l’agglomération parisienne (73%).
Des outils qui ne modifieront pas dans l’immédiat la relation médecin‐patient
D’abord considérées comme un outil de suivi, ces applications ne bouleverseraient pas, dans un premier temps, la relation traditionnelle qu’entretiennent les patients avec leur médecin. Elles viendraient au contraire l’enrichir et la renforcer. En effet, 51% des Français pensent aujourd’hui que ces applications ne vont pas modifier la relation médecin‐patient alors que 46% des personnes interrogées considèrent à l’inverse que la relation médecin‐patient devrait évoluer dans les années à venir (particulièrement les plus « connectés » : 56% des cadres et professions libérales et 58% des Français habitant en agglomération parisienne). Ces chiffres devraient rapidement évoluer avec la multiplication de ces applications, leur utilisation par les professionnels de santé et les recommandations d’équipement qu’ils pourraient eux‐mêmes faire à leurs patients.
Des patients de plus en plus acteurs de la gestion de leur propre santé
Parallèlement, les Français estiment en majorité (57%) que le développement de ces applications peut favoriser l’auto‐surveillance et l’automédication (le chiffre atteint même 63% chez les 18‐24 ans). Avec l’accord de leur médecin, les patients seraient ainsi en mesure d’infléchir leur comportement et d’améliorer leur état de santé sans aller consulter. En complétant les outils de diagnostic et de suivi, les applications à usage mixte contribueraient aussi à la réduction des dépenses de santé. Ils sont en tout cas 50% des Français à le considérer.
Au final, le grand public se montre réceptif et enthousiaste vis‐à‐vis de ces nouvelles applications à usage médical sur Smartphone. Loin de menacer la confiance et les rapports que les Français ont établis avec leur médecin depuis de nombreuses années, ces innovations sont au contraire susceptibles de faire progresser la médecine et de pallier à certaines difficultés actuelles, qu’il s’agisse des dépenses de santé ou de l’insuffisance de suivi dans les zones les moins dotées en professionnels de santé.
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