Une étude rendue publique cette semaine par l’Institut de veille sanitaire montre que les femmes ayant recours à l’aide alimentaire ont plus de risque d’être en surpoids ou obèses. Nathalie Négro, Catherine Grangeard et Arnaud Cocaul, membres du Think Tank ObésitéS, en décryptent les causes.
Les petits budgets se tournent vers des aliments denses en énergie
Quand on a un petit budget, on va à l’essentiel : se rassasier, maintenir la satiété. Cela exclut les aliments nutritionnellement intéressants que sont les légumes et les fruits, mais pauvres en énergie.
Une activité physique pas toujours possible
Si on exclut la marche qui n’est pas toujours possible en fonction du quartier où l’on vit, pratiquer une activité physique, un sport, coûte de l’argent. Ce qui n’est pas accessible à tout le monde…
Faire comme la classe supérieure
Chaque classe socio-économique tend vers la classe supérieure. Pour les classes les plus défavorisées, cela passe notamment par l’alimentation, par l’achat de produits transformés tels que biscuits, boissons sucrées… qui sont un moyen de se faire plaisir et de montrer que l’on peut se les offrir.
On retrouve les posts de Nathalie Négro, Catherine Grangeard et Arnaud Cocaul sur le blog du Think Tank Obésités en cliquant ici.
Et toujours le débat sur l’étiquetage nutritionnel…
Le professeur Hercberg propose un code couleur pour l’étiquetage nutritionnel des produits alimentaires, dans le cadre du prochain projet de loi sur la santé publique. Jean-Michel Lecerf, chef du service nutrition de l’Institut Pasteur de Lille et membre du Think Tank ObésitéS, explique pourquoi il n’est pas favorable à cet étiquetage.
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