« Une grande partie des associations de lutte contre le cancer s’était alarmé, il y a dix jours, de la signature entre l’Etat et les assureurs d’une nouvelle convention AERAS, régulant les conditions de prêt des anciens malades et ne respectant pas les promesses du Président de la République d’appliquer un « droit à l’oubli » pour les adolescents et les adultes guéris de cancer.
L’association Rose, moteur de cette revendication depuis quatre ans, s’est alors tournée vers l’Assemblée Nationale. Le député socialiste de la Nièvre, Christian Paul et Véronique Besse, députée (non inscrite) de Vendée, sensibles aux droits des malades et au principe d’équité citoyenne, ont tout deux présenté des amendements à l’article 49 bis de la loi santé de Marisol Touraine.
Ces amendements proposent un alignement de la loi sur les promesses solennellement énoncées par le Président Hollande, en février 2014 (annonce du Plan Cancer 3) : droit à l’oubli au bout de 5 ans et non obligation de déclaration en ALD pour les jeunes malades de moins de 18 ans. Droit à l’oubli pour les adultes dont le taux de survie égale au moins celui des enfants (82 %).
Rappelons que les malades de cancer représentent 350.000 nouveaux cas par an. Les pathologies de bon diagnostic (plus de 80% de survie à 5 ans) éligibles à ce droit à l’oubli représentent environ 100.000 cas par an. Parmi ces pathologies de bon diagnostic (source INCA RAPSURVIE10) dont nous réclamons qu’elles n’aient plus à trainer le boulet du cancer jusqu’à quinze ans après la fin des traitements : le sein, le mélanome, Hodgkin, la tyroïde, le LLC…
Rappelons que les malades de cancer ne réclament pas un « geste », ni de la compassion. Nous réclamons l’équité citoyenne face à l’emprunt, qui est une manière de renouer avec la vie, les projets, l’avenir ».
Contacts presse :
Céline lis-Raoux, co-fondatrice de Rose Magazine – Tél : 06 18 44 04 07
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