Réunis en Congrès national, les ambulanciers, par la voix de la Chambre Nationale des Services d’Ambulances (CNSA), annoncent une vaste consultation des professionnels du secteur afin d’appeler à une grande manifestation nationale centralisée avant la fin de l’année.
Dès ce mois d’octobre, la CNSA, organisation professionnelle la plus représentative[1] , lancera, bien au-delà de ses seuls adhérents, un referendum en ligne auprès de l’ensemble des entreprises de transport sanitaire, afin de décider de la suite et des formes à donner au mouvement : opération escargot au départ de toutes les régions de France, barrages à l’entrée de la capitale, …
Quinze jours après la manifestation ayant mobilisé les ambulanciers partout en France au cœur des grandes villes de nos régions, la CNSA est réunie, depuis hier 1er octobre, en Congrès national à Besançon (Micropolis) où elle accueille durant trois jours plus d’un millier de professionnels.
Pour Bernard Boccard, Président de la CNSA : « Si nous devons bloquer Paris, nous bloquerons Paris !
Puisque le Gouvernement a choisi le mépris, il nous appartient d’alerter l’opinion, parce qu’il y a urgence !
En multipliant les mauvaises décisions, ce gouvernement a réussi l’exploit de dégrader la qualité sanitaire pour le patient, tirer vers le bas l’ensemble des professions de santé, tout en faisant payer chaque jour plus cher le contribuable. Résultat : c’est toute une profession qui, dans son ensemble, est aujourd’hui en danger ! ».
Pour la CNSA, 5 solutions existent pour garantir aux patients une véritable qualité des soins, permettre à la Caisse Nationale d’Assurance Maladie de réaliser des économies et proposer un modèle pérenne pour les entreprises de transport sanitaire.
Une séparation des enveloppes budgétaires entre prise en charge des patients en ambulance et transport du patient valide, stable et non urgent. L’amalgame qui prévaut aujourd’hui, avec le regroupement dans une seule et même enveloppe des ambulances, des VSL et des taxis, n’a aucun sens.
Une redéfinition de la garde départementale s’impose. Actuellement mal adaptée, elle déstabilise dangereusement l’équilibre économique vital des entreprises.
Une adaptation de la tarification apparait nécessaire. La CNSA demande en particulier l’instauration d’un assujettissement à une TVA de 2,1% sur l’Ambulance et le VSL, soit un taux équivalent à celui des médicaments prescrits et remboursables.
La publication au Journal Officiel du référentiel de compétences ambulancierainsi qu’un accompagnement sur la mise en place d’un baccalauréat professionnel ambulancier, afin d’encourager à la professionnalisation.
La généralisation sans délai de la géolocalisation, afin de permettre à l’Assurance Maladie de suivre les trajets en temps réel et de disposer de leur traçabilitéa posteriori.
Les chiffres-clés du Transport Sanitaire
– 5 200 sociétés d’ambulances en France
– 50 000 salariés : 95% en CDI, 40% de femmes, 100% d’emplois non délocalisables
– 33 millions de transports chaque année, dont 14 millions en ambulances
A propos de la CNSA
La CNSA (Chambre Nationale des Services d’Ambulances) fondée en 1937, dont le siège est à Paris, forte de 1200 entreprises adhérentes au travers des syndicats départementaux affiliés à la chambre et répartie sur l’ensemble du territoire national (en métropole, Martinique, Guadeloupe, Réunion et Guyane), est l’organisation professionnelle la plus représentative des services d’ambulances. Pour en savoir plus :www.cnsa-ambulances.com
> Contact presse :
Vincent Parra
06.74.09.07.28
vincentp.om@gmail.com
C’est bien sauf que vous tout seul le combat n a aucun intérêt . Aujourd’hui c est toute la France qui doit être bloquer car tous les Francais subissent la politique de macron ….alors si vous voulez gagner vous devriez avec déjà tous les corps de métiers du transport se rassembler afin d être plus fort…car tout seul vous allez gagner des miettes comme ce gouvernement sait très bien donné pour en reprendre × par 2 ou 3 par des taxes.
La seule solution est la cessation totale de nos activités exceptés les dialyses et appels urgences….Et cela durant plusieurs jours.Il semblerait que nous sommes des voleurs et des inutiles.Incroyable d’avoir autant de mépris pour notre profession.
une grève depuis nos bureaux serait bien plus dévastatrice, plutôt que de pénaliser tout le monde, refusér donc tous les appels de sortie des Etablissements, assurer les urgences, une fois les hôpitaux plein, que se passera t il? il faudra bien trouver une solution