Nouvelle campagne de sensibilisation « Le vrai danger ne prévient pas toujours » pour prévenir le risque de survenue d’un AVC et d’une récidive.
L’AVC et sa récidive sont les premières causes de handicap chez l’adulte2 ; 505 000 personnes vivent avec ses séquelles2. Aujourd’hui, il est possible de prévenir le risque de récidive en adaptant son mode de vie et en respectant le traitement prescrit par le médecin.
Fortement impliquées dans la prévention de l’AVC et de la récidive, la Fédération Nationale France AVC, la Société Française Neuro-Vasculaire (SFNV) et la Fondation Cœur et Artères, en partenariat avec Bayer HealthCare lancent une nouvelle campagne de sensibilisation qui s’inscrit dans la continuité de la campagne 2014, « Un danger peut en cacher un autre » portant sur la fibrillation atriale, facteur de risque
Suite à un AVC4,
41% des patients n’ont plus de séquelles
34% ne peuvent marcher sans assistance
25% présentent un handicap léger à modéré
L’AVC : un danger qui frappe sans prévenir.
Chaque année, en France, près de 130 000 nouvelles personnes sont victimes d’un AVC2. 64% des Français connaissent dans leur entourage au moins une personne ayant déjà eu un accident vasculaire cérébral3. Ce mal frappe sans prévenir et de manière brutale, soudaine. « Le grand public, notamment les personnes âgées, ne connaît pas bien l’AVC et ne perçoit pas son côté imprévisible. Pourtant, 1/3 des personnes victimes d’un AVC va avoir des séquelles, ce qui n’est pas négligeable. Auparavant, les médecins parlaient d’attaque cérébrale plutôt que d’accident vasculaire cérébral : cet intitulé montrait bien la brutalité et la soudaineté d’installation des symptômes», explique le Dr François Rouanet, neurologue, Hôpital Pellegrin, CHU Bordeaux Unité Neuro-Vasculaire.
Pour réduire au maximum les risques de séquelles, pire de mortalité, il est indispensable de connaître les signes d’un AVC pour agir vite. « Une
déviation de la bouche ou du visage, une faiblesse du bras ou de la jambe, des difficultés pour s’exprimer, Il faut immédiatement appeler le 15 pour déclencher les secours qui vont adresser le patient dans un établissement de santé où il pourra être pris en charge rapidement. Des traitements existent pour essayer de déboucher l’artère du cerveau mais avec des délais de mise en route très courts, 6 heures au maximum », insiste le Dr Rouanet.
98% des Français considèrent, à juste titre, qu’une rechute est probable pour une personne ayant déjà été victime d’un accident vasculaire cérébral3. En effet, « entre 30 et 40% des patients risquent de faire un nouvel AVC dans un délai moyen de 5 ans », affirme le Dr François Rouanet. « Les patients qui récidivent sont ceux dont les artères sont déjà très abimées et ceux qui ne prennent pas les médicaments que le médecin leur donne après le 1er AVC. Ces médicaments servent à contrôler les facteurs de risque et ainsi éviter la récidive. Mais souvent, nous, médecins, n’expliquons pas clairement aux patients pourquoi nous leur imposons de prendre régulièrement des médicaments et qu’il va falloir les prendre toute la vie. Malheureusement, certaines personnes arrêtent le traitement dès qu’elles se sentent mieux et là, une nouvelle attaque peut survenir », ponctue-t-il.
Pour améliorer l’adhésion des patients au traitement et ainsi optimiser leur prise en charge et réduire les risques de récidive, certains hôpitaux proposent des séances d’éducation thérapeutique. “Les personnes suivant un traitement prescrit par un médecin doivent impérativement être observants. C’est vital ! Ils ne doivent en aucun cas l’interrompre. Ces médicaments soignent les facteurs de risque de l’AVC tels que l’hypertension artérielle, la fibrillation atriale, le cholestérol… Sans une bonne observance et une bonne hygiène de vie, les patients risquent de faire un second AVC“, alerte Françoise Benon, Présidente Nationale de la Fédération France- AVC.
A l’occasion de la journée mondiale de l’AVC, une vidéo de 1’10 minutes aborde de manière décalée le thème de la campagne « Le vrai danger ne prévient pas toujours », A voir sur le site www.avcvitele15.com et sur la chaîne YouTube Bayer HealthCare France : https://www.youtube.com/c/bayerhealthcarefrance
Pour davantage sensibiliser le grand public à l’AVC, aux signes d’alerte de cette pathologie, au bon réflexe à avoir en appelant le 15, ainsi qu’aux risques de récidive, une affiche et un livret d’information, téléchargeables gratuitement sur le site www.avcvitele15.com, à partir du 29 octobre seront également diffusés par les professionnels de santé.
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