« L’UFML s’oppose depuis le départ au TPG car ce process créé un lien de dépendance entre le financeur et le financé hautement dangereux dans le secteur de la santé. Le TPG signifie une perte de liberté et d’indépendance de l’exercice médical libéral.
« Pour nous le TPG, c’est toujours non ! La mise en place d’une plateforme d’accompagnement par le ministère, annoncée ce jour, pour répondre aux difficultés techniques du TPG est une gifle ! C’est ridicule, tant elle est à côté de la plaque ! Nous appelons tous les médecins à refuser la mise en place du TPG hormis celui au bénéfice exclusif des CMU, ACS, et AME » déclare Jérôme Marty, président de l’UFML.
Les femmes enceintes et les patients en ALD sont pris en charge à 100% par l’assurance maladie. Leur ouvrir un accès anticipé au TPG est reconnaitre implicitement que des retards de paiement existent bien. « En revanche, que ces délais de paiement impactent violemment les médecins ne gêne en aucune façon le ministère qui a scandaleusement acté une pénalité de 1 euro pour l’Assurance maladie, quelque soit le montant ou le retard de paiement. »
« Lorsque des décalages de paiement peuvent mettre certains patients en situation économique difficile, quel est ce gouvernement qui cherche à masquer ainsi la pauvreté via le TPG en appelant cela un « progrès social majeur » plutôt que de prendre des mesures réelles pour combattre cette pauvreté ! » conclut le président de l’UFML. »