« Il y a quelques mois, certaines organisations, ordinales notamment, sans concertation avec les organisations syndicales, ont convaincu le Gouvernement d’inscrire la recertification dans les conclusions de la Grande conférence de santé qui s’est déroulée en février dernier. Aujourd’hui, les mêmes, qui espéraient devenir les « maîtres d’œuvre » de la recertification s’inquiètent de voir le dispositif leur échapper pour être confié à une autorité aux mains de l’Etat, en l’occurrence la future Agence nationale du DPC.
Le CNPS, rappelle l’opposition des Libéraux de santé à la recertification. Il serait inutile, coûteux et vexatoire de doubler le dispositif actuel du DPC instauré en 2012 par la loi HPST. Celui-ci constitue en soi une recertification objective comprenant l’analyse des pratiques et il est, de plus, assorti d’une procédure de contrôle de l’insuffisance professionnelle.
Enfin, le CNPS s’interroge sur les motivations de l’Ordre des médecins à vouloir imposer un tel dispositif à tous les libéraux de santé.
Le CNPS, qui fédère la quasi-totalité des syndicats de Libéraux de santé (32 organisations) et représente près de 400 000 professionnels demande au Gouvernement l’abandon pur et simple d’un tel projet qui doublerait le dispositif existant et ne ferait qu’ajouter des contraintes et de la complexité pour les Libéraux de santé. »
Contact presse : Philippe GAERTNER – Tél 06 80 64 15 28
Le Centre National des professions de Santé (CNPS) fédère la quasi-totalité des syndicats de professionnels de santé libéraux (32 organisations représentatives) et représente près de 400 000 professionnels. En savoir plus : www.cnps.fr