Une journée de formation et de partage d’expérience de chirurgiens vasculaires et de radiologues interventionnels se tiendra le 29 septembre à l’Institut international de formation de Boston Scientific (IAS ou Institute for Advancing Science) de Villepinte. Ceux-ci feront le point sur la prise en charge de l’artérite des membres inférieurs.
Ces médecins francophones vous permettront de découvrir les avancées thérapeutiques dans le traitement de cette pathologie fréquente et grave si elle n’est pas correctement traitée.
Rappel des fondamentaux et cas cliniques commentés, débats et perspectives en termes de recherche et développement ponctueront cette journée.
Pour mémoire, l’arthériopathie oblitérante des membres inférieurs (AOMI), plus connue sous le nom d’artérite des membres inférieurs (AMI), est une maladie fréquente qui touche 5% des moins de 60 ans et 20% des plus de 65-70 ans.
C’est une maladie grave qui peut évoluer jusqu’à l’amputation et considérablement réduire l’espérance de vie si elle n’est pas traitée.
Le premier facteur de risque de l’AOMI est le tabagisme chronique et 90% des personnes atteintes sont fumeuses. D’autres facteurs comme le diabète, l’hypertension, l’obésité et la sédentarité favorisent le risque d’artérite des membres inférieurs.
Comme pour les autres maladies cardio-vasculaires, contrairement aux idées souvent reçues, les femmes ne sont pas épargnées par cette maladie qui se traduit par un rétrécissement, voire l’occlusion d’une artère au niveau de la jambe, de la cuisse ou du pied.
Depuis une quinzaine d’années, une partie des patients traités bénéficie de la pose de stents qui rétablissent la lumière de l’artère et un flux sanguin normal.
Plus récemment encore, la technique des stents à élution médicamenteuse a fait progresser la prise en charge de certains patients face, notamment, au risque de resténose.
Contact : Marie-Hélène Coste – costemh@gmail.com