L’enquête nationale menée par l’association nationale des étudiants en médecine de France (ANEMF), des syndicats d’internes (ISNAR-IMG, ISNI) et de chefs de clinique et assistants (ISNCCA) a permis de mettre des chiffres sur la réalité du mal-être des jeunes médecins durant leur formation.
Le SML, qui salue ce travail, estime qu’il est urgent de prendre des mesures réellement efficaces pour traiter ce problème trop longtemps passé sous silence et qui va bien au-delà de la question des conditions de travail des internes.
La pression d’études parmi les plus sélectives, difficiles et longues, la mise en responsabilité face aux patients, les temps de repos insuffisants, la vie personnelle et familiale parfois inexistante, pour une rémunération dérisoire, l’absence de reconnaissance, sont le lot inadmissible d’études hors normes.
Le SML estime qu’il faut reconsidérer les études de médecine et les envisager pour ce qu’elles sont réellement, à savoir des études hors normes et dans le même temps revaloriser le métier, prioritairement celui de médecin libéral qui offre le plus d’autonomie et de perspectives, afin que les étudiants aient des perspectives d’avenir positives. En cela, le SML appuiera le travail des jeunes médecins et souhaite que la qualité de vie au travail devienne un chantier prioritaire pour tous les acteurs de la santé qui demeurent les plus exposés au burn-out.
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