À l’heure de la co-conception, de la co-construction, de l’open innovation, Filien ADMR, l’un des acteurs majeurs de la téléassistance en France, prône d’abord et avant tout l’écoute et l’échange entre acteurs de la silver économie et startups de la e-santé. “L’objectif qui doit tous nous guider est d’abord la recherche du meilleur service, un service fiable, efficient et humain”, indique Hervé Meunier, Directeur général de Filien ADMR, avant de préciser “c’est pourquoi il est aujourd’hui indispensable de rapprocher ces deux mondes, celui de la téléassistance et celui de la e-santé”.
Filien ADMR, téléassistance et e-santé : une démarche où l’humain doit être prépondérant
Filiale de l’ADMR, la principale structure d’aide à la personne en France (plus de 100 000 bénévoles et 100 000 salariés), Filien ADMR a mis au cœur de ses services l’humain et la disponibilité. Au-delà de ces valeurs, pour Filien ADMR, il s’agit aussi de proposer une réponse très concrète aux attentes des bénéficiaires et de leur entourage. La téléassistance est un apport majeur dans le maintien à domicile mais elle ne peut répondre à toutes les situations, c’est pourquoi Filien ADMR s’engage pleinement dans un process intégrant téléassistance et e-santé.
“Nous avons clairement défini nos objectifs en ce domaine mais nous ne nous précipitons pas pour autant tête baissée dans le bain de la e-santé”, indique Hervé Meunier. De fait, Filien ADMR a décidé de procéder par étapes, en bâtissant des partenariats avec des startups pour tester et expérimenter ses nouveaux services avant de les déployer largement. La collaboration engagée avec la startup toulousaine Telegrafik, dans le cadre d’un appel à projet de la CARSAT Centre-Val de Loire, est emblématique de cette démarche.
À cette occasion, Filien ADMR et Telegrafik ont proposé une expérimentation dénommée Prevent-Me. Ce programme repose sur l’installation à domicile de capteurs de mouvements intelligents (quatre dans les pièces de vie et un à la porte d’entrée) et d’une application mobile permettant l’information des aidants. L’ensemble est couplé aux services de téléassistance de Filien ADMR, pour assurer la fluidité et la personnalisation de l’information.
Selon Hervé Meunier : “Qu’il s’agisse des aidés ou de leurs aidants, l’aspect humain, l’échange avec une véritable personne, est un réel plus dans une démarche connectée. La technologie doit être au service de la relation humaine et sociale et non un facteur d’exclusion. À travers cette première expérimentation avec Telegrafik, nous cherchons tout autant à évaluer l’apport de solutions connectées que leur degré d’acceptabilité. L’objectif est de trouver le juste équilibre entre connectivité et présence humaine”.
Filien ADMR, un engagement vers les startups de la e-santé
Au-delà de ce projet, Filien ADMR s’est également appuyée sur France eHealthTech, l’association des startups de la e-santé, pour identifier différentes startups pouvant compléter ses propositions de services.
Bien évidemment, il s’agit pour Filien ADMR d’entrer en contact avec des startups adhérentes de l’association, allant donc de la surveillance de l’hydratation au coaching nutritionnel, en passant par l’accompagnement des malades chroniques.
Mais ces échanges ne s’arrêtent pas là. Ils reposent également sur la volonté de permettre à deux univers de mieux se connaître. De fait, s’il existe de nombreuses similitudes entre la silver économie et la e-santé, il s’agit de deux mondes qui se croisent encore trop peu.
Pour Jérémy Trevisan, en charge des projets innovants chez Filien ADMR : “À travers les rencontres que nous organisons avec l’appui de France eHealthTech, nous souhaitons faire connaître et comprendre notre approche de l’accompagnement et du maintien à domicile, découvrir la vision des startups de la e-santé mais aussi échanger sur des aspects plus technologiques tels que la nécessaire interopérabilité entre les systèmes d’information de la téléassistance et ceux des startups de la e-santé”.
Filien ADMR apporte déjà une part de réponse pertinente, notamment aux problématiques de désertification médicale et de vieillissement de la population qui interrogent notre société, et notre système de santé. La perte d’autonomie, les difficultés de mobilité, l’éloignement des médecins… autant d’entraves au maintien à domicile de nos aînés qui expriment pourtant ce désir de demeurer le plus longtemps chez eux.
Les opportunités offertes par la e-santé et l’ensemble des nouvelles technologies, qui se développent de plus en plus, peuvent aujourd’hui compenser la perte d’autonomie des personnes âgées, garantir leur soin et leur sécurité… encore faut-il qu’elles s’intègrent dans un continuum technologique et de services.
“La e-santé est riche de nombreuses promesses et la téléassistance a déjà démontré son apport dans l’autonomisation des personnes. En conjuguant les deux autour de valeurs communes, nous pourrons proposer, demain, des services toujours plus innovants, où la technologie s’efface devant l’humain tout en participant pleinement au développement des filières de la silver économie et de la e-santé en France“, conclut Hervé Meunier.
À propos de Filien ADMR :
En 1988, pour assurer une complémentarité avec sa gamme de services dédiés au maintien à domicile, l’ADMR (1er réseau associatif français de proximité) crée son propre service de téléassistance : Filien ADMR. Filien ADMR s’adresse aux particuliers et professionnels de santé : hébergements pour personnes âgées, structures d’accueil pour personnes en situation de handicap, maisons de retraite pour personnes dépendantes, etc.
Aujourd’hui, c’est l’un des principaux acteurs nationaux de téléassistance favorisant le maintien à domicile en toute sécurité et solidarité. Filien ADMR a reçu en 2016 la certification NF Service « téléassistance au domicile », véritable gage de qualité et de confiance pour les abonnés et leur entourage.
Chiffres clés Filien ADMR :
- 29 ans d’expérience, 84 salariés, chiffre d’affaires 2016 : 9 M€
- 150 000 personnes équipées depuis le début de l’activité dans toute la France
- 780 000 appels traités en 2016, dont 10% ont nécessité l’intervention d’un tiers