Contrairement à une opinion très répandue, nos dépenses sociales ne sont pas sur une trajectoire explosive : non seulement la situation financière de notre système de protection sociale s’améliore mais elle devrait revenir à l’équilibre sous la présente mandature et rester sous contrôle à l’avenir, sans nécessiter de nouvelles ressources.
Ce système requiert toutefois un niveau de dépense élevé en comparaison de ce que connaissent les autres pays développés, pour une efficacité inégale et parfois décroissante.
Sa soutenabilité financière ne doit donc pas nous dispenser de réfléchir à ses évolutions futures, de corriger ses insuffisances et de l’adapter aux nouveaux besoins.
Lire la note de Gédéon Tallemant des Réaux, pseudonyme d’un haut fonctionnaire spécialiste des politiques sociales en cliquant ici.