Selon la dépêche, la Vice-présidente de cette association aurait déclaré :
« Lorsque l’évaluation met en évidence des défaillances, que la certification n’est pas accordée à un établissement, rien n’est fait, l’établissement n’est pas fermé », a-t-elle souligné. Elle a fait le parallèle avec le secteur privé où les directeurs “sautent”, « dans la santé, ils restent et il est arrivé qu’ils soient promus », a-t-elle rapporté. Si une défaillance de management est mise en évidence, « il faut sanctionner le directeur, via sa prime ou encore son avancement ». La vice-présidente du Lien considère que l’identification d’un problème devrait engager la responsabilité de « tous ceux qui exercent une autorité dans la chaîne de commandement », notamment les dirigeants d’établissement et d’agence régionale de santé, car cela revient à exposer « autrui à un risque qu’ils ne pouvaient ignorer ».
Le syndicat des cadres hospitaliers Force Ouvrière tient à témoigner de l’implication sans faille des directeurs et des équipes hospitalières au service de la qualité et de la sécurité des soins.
Le bilan à mi – parcours de la certification des établissements de santé V2014 de la HAS développe les résultats des 990 établissements qui ont fait l’objet d’une décision de la HAS entre le 30 juin 2015 et le 15 mars 2017 (dont 35% d’établissements publics).
Présenté à l’occasion de la Paris Healthcare Week 2017 ces résultats font apparaître selon Laurence Garo (chef de service à la HAS) que sur les 990 établissements : « Plus des deux tiers des établissements étudiés ont reçu des certifications de niveau A ou B » et que : « Pour l’instant, seuls six établissements n’ont pas été certifiés ».
Ce bilan est éloquent, il témoigne des évolutions notables en matière d’amélioration de la qualité et de la sécurité des soins.
Loin de méconnaître leurs responsabilités, les directeurs, en lien avec les Commissions Médicales d’Etablissement et leurs Présidents, ont à cœur de mettre tout en œuvre pour assurer les missions qui leurs sont dévolues et garantir notamment la qualité et la sécurité des soins, dans un contexte aggravé de réduction des moyens budgétaires. »