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Santé connectée : lancement d’une étude sur les risques cardiovasculaires (Communiqué)

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Pour évaluer l’intérêt de la santé connectée dans la prévention des maladies cardiovasculaires, une équipe de recherche en santé connectée coordonnée par le Dr Boris Hansel et le Pr Ronan Roussel, du service d’endocrinologie diabétologie et nutrition de l’hôpital  Bichat – Claude -Bernard, AP-HP, le Dr Didier Letourneur, directeur de l’unité INSERM U-1148 et Steeve Reisberg, directeur de l’IUT de l’université Paris Diderot lancent une étude observationnelle à l’échelle nationale.

Dans le cadre de cette étude, un appel à volontaires est lancé du 20 novembre 2017 au 20 janvier 2018 pour recruter 5 000 personnes souhaitant évaluer leur risque cardiovasculaire. Un programme leur sera ensuite proposé pour améliorer la gestion de leurs facteurs de risque tels que l’hypertension, le diabète ou les problèmes de cholestérol. Cette étude, dont les premiers résultats sont attendus en septembre 2018, est ouverte à tout public adulte francophone.

L’objectif de ce programme est de savoir s’il peut aider à la prise en charge du risque cardiovasculaire, en particulier chez les personnes ne prenant pas le temps de consulter régulièrement leur médecin traitant ou encore chez celles qui ont un accès limité aux soins, notamment dans les déserts médicaux.

LA SANTÉ CONNECTÉE AU BANC D’ESSAI

La santé connectée, dans son sens le plus large (télémédecine, objets connectés, applications de télésuivi et d’e-coaching…), apporte des solutions potentiellement efficaces voire indispensables pour la prise en charge médicale optimale de demain.

Si aujourd’hui, l’intérêt médical de la plupart de ces outils numériques peut laisser place au doute puisqu’ils n’ont pas encore eu l’occasion de faire la preuve de leur efficacité, on ne peut ignorer leur intérêt. Des publications scientifiques commencent d’ailleurs à faire émerger des solutions prometteuses. C’est notamment le cas dans le domaine de la prévention des maladies cardiovasculaires.

Une équipe de chercheurs de l’hôpital Bichat-Claude-Bernard, AP-HP, de l’unité INSERM U1148 et de l’IUT Paris Diderot développe des programmes innovants et lancent cette étude avec l’objectif de les évaluer.

« Notre mission est de démontrer l’utilité des services de santé connectée, et surtout de déterminer quelles sont les populations qui peuvent en tirer le plus grand bénéfice »  estime le Dr Boris Hansel, du centre de responsabilité de santé connectée de l’hôpital Bichat – Claude-Bernard, AP-HP. « S’agit-il d’une population plutôt jeune, de seniors, de personnes géographiquement isolées dans des déserts médicaux ? Aucune étude n’a jamais répondu à cette question en France. C’est pourtant à cette interrogation qu’il faut répondre en premier lieu si l’on souhaite développer des services ciblés et susceptibles d’améliorer notre système de santé. »

1 ACTIF SUR 2 CONCERNÉ PAR LES MALADIES CARDIOVASCULAIRES

Contrairement aux idées reçues, les maladies acrdiovasculaire ne concernent pas que les séniors. Ainsi, 1 actif sur 2 présente au moins un facteur de risque majeur mari l’hypertension artérielle, les problèmes de chlestérol et le diabète[1]. Et les enjeux peuvent être dramatiques.

  • Première cause de handicap chez l’adulte, liée aux conséquences de l’AVC[2]
  • 15 000 décès chez les moins de 65 ans, soit environ 4 fois plus que les accidents de la route
  • Première cause de décès chez les femmes, devant le cancer et seconde cause de décès chez les hommes.
  • Première cause de dépenses chez les patients en ALD (affection de longue durée), devant les cancers.

Les AVC et les infarctus peuvent avoir des conséquences tragiques, et les causes à l’origine de ces maladies graves sont multiples : l’hérédité et l’âge jouent bien sûr un rôle important. Mais de nombreux autres facteurs de risque tels que le mode de vie (le tabagisme en premier lieu, mais également la consommation d’alcool, l’alimentation, la sédentarité), le stress, ou encore le surpoids, l’hypertension artérielle, le diabète de type 2 ou les problèmes de cholestérol sont aussi en cause.

CARDIOSENS, SOLUTION DIGITALE DE PRÉVENTION CARDIOVASCULAIRE

Smartsanté, société de service et technologies en santé, est le partenaire industriel de l’étude. Elle met à disposition des volontaires, à titre gracieux, son outil de prévention cardiovasculaire cardiosens et participe au financement de l’étude via la Fondation de l’AP-HP pour la recherche.

Cardiosens est une solution en ligne développée en étroite collaboration avec une équipe de médecins indépendants qui valident l’intégralité des contenus et algorithmes médicaux et hygiéno-diététiques. Cet outil en ligne permet d’évaluer sa santé cardiovasculaire, de la suivre sur la durée et de l’améliorer au quotidien en s’appuyant sur les dernières technologies et un site internet sécurisé qui garantit l’absolue confidentialité des données personnelles.

LA SANTÉ CONNECTÉE, UNE RÉPONSE AUX DIFFICULTÉS DU SYSTEME DE SANTÉ

Malheureusement, l’hypertension artérielle, le diabète de type 2 et les problèmes de cholestérol sont des facteurs de risque qui se développent silencieusement et peuvent passer inaperçu durant de nombreuses années : on estime ainsi qu’un hypertendu sur deux s’ignore ![3]
Aujourd’hui, le système de soin traditionnel ne permet plus de répondre à lui seul à cet enjeu. En effet, les délais pour prendre rendez-vous chez un médecin ne cessent de s’allonger[4] et les actions de prévention et de dépistages sont les premières à en subir les conséquences.

Pourtant, en adoptant un mode de vie adapté et, si nécessaire, un traitement médicamenteux adéquat, il est possible de maîtriser ces facteurs de risque et de retarder, voire d’éviter l’apparition de complications. La santé connectée prend alors tout son sens pour répondre à ces enjeux : pouvoir faire le point sur sa santé ou bénéficier de conseils pratiques et personnalisés sont autant de promesses auxquelles les outils d’e-santé peuvent répondre, à condition qu’ils soient scientifiquement approuvés.

Au sein de son Grand Plan d’Investissement, le gouvernement semble d’ailleurs avoir pris la pleine mesure de l’enjeu puisqu’il a consacré une enveloppe de 4,9 milliards d’euros pour accélérer la numérisation du système de santé et de cohésion sociale[5].
>  Pour participer à l’étude, rendez-vous sur www.medecine-connectée.fr, puis sur www.cardiosens.com

> Contact chercheur :
Dr Boris Hansel | boris.hansel@aphp.fr
Hôpital Bichat – Claude-Bernard, AP-HP
Service de diabétologie – endocrinologie et nutrition

> Contact presse : 
Gaëlle HERON | gaelle.heron@univ-paris-diderot.fr
Chargée de communication recherche et valorisation scientifique
Université Paris Diderot
01 57 37 83 39 | 06 47 65 61 99

 


[1] Analyse Smartsanté réalisée sur la base des sources suivantes : enquête Obépi 2006, ENNS 2006, UKPDS 38 1998, Pfizer, Insee enquêtes Emploi 2010
[2] Rapport 2009, Prévention et prise en charge des AVC en France, ministère de la Santé
[3] BEH  6 décembre 2008 Numéro thématique – Surveillance de l’hypertension artérielle en France
[4] Observatoire jalma de l’accès aux soins, édition 2014
[5] Dossier de presse du gouvernement « le grand plan d’investissement 2018-2022 » – septembre 2017

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