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MG France pour un « déploiement rapide » du numéro de permanence des soins 116-117 (Communiqué)

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« Le 116-117, numéro d’appel national pour la permanence des soins aux heures de fermeture des cabinets médicaux, a été inscrit dans la dernière loi de santé et devait être déployé début 2018.
Beaucoup lui imaginaient un avenir encore plus important, comme outil potentiel pour organiser également en journée une réponse collective de la médecine générale aux demandes de soins non programmés, dans les situations où un patient ne peut pas obtenir l’avis de son médecin traitant habituel (médecin en congés, en formation, en arrêt maladie, etc.).

Mais au cours des dernières semaines, le Président de la République, puis le ministre de l’Intérieur, se sont exprimés publiquement sur leur volonté de regrouper tous les numéros d’urgence sous un seul numéro, le 112. Le corollaire de ces souhaits serait de constituer des plate formes d’appels unifiées pour tous les appels à l’aide de la population, qu’ils concernent l’ordre public, un départ d’incendie, un accident ou un problème de santé.

Le déploiement du 116-117 se retrouve ainsi mis en attente, voire renvoyé aux calendes grecques. C’est pourtant une revendication de la médecine générale depuis près de 10 ans, relayée de façon concertée par tous les syndicats représentatifs de la profession dans l’objectif d’améliorer le service rendu à la population.

Cela n’empêche pas en même temps la ministre de la santé d’exhorter les médecins généralistes à mieux prendre en charge les demandes de soins non programmés pour désengorger les services d’urgences. Les généralistes seraient donc tenus de toujours mieux s’organiser et de travailler plus sans outils ni moyens !

MG France, premier syndicat des médecins généralistes, réuni ce week-end en assemblée générale :

  • exige que la loi soit appliquée, et que le 116-117 soit déployé comme prévu,
  • interpelle le Président de la République et le gouvernement sur des choix organisationnels qui amèneraient à se priver de l’expertise médicale de milliers de médecins régulateurs, tant pour la prise en charge des détresses vitales que pour les demandes de soins non programmés,
  • réaffirme que la régulation des appels de la permanence des soins ambulatoires aux heures de fermeture des cabinets libéraux, et des demandes de soins non programmés en journée sont des missions de la médecine générale. Les généralistes doivent disposer des outils et des moyens financiers leurs permettant d’assumer la pleine responsabilité de l’organisation, de la gestion et de l’évaluation de cette mission.

Pour que la médecine générale se remette en marche, il faut de la cohérence ! »

 

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