Après un mouvement sans précédent le 30 janvier dernier et à quelques jours d’une nouvelle mobilisation nationale le 15 mars, A. BUZYN a annoncé ce mercredi s’engager à « neutraliser les effets négatifs » de la réforme du financement des maisons de retraite.
Cette annonce est un premier « tout petit pas » dont il convient encore de préciser les modalités effectives de mise en œuvre.
En revanche, toujours aucune annonce de la part de la Ministre concernant le secteur de l’aide à domicile ni de celui des hôpitaux gériatriques en cours de fermeture, tout aussi concerné par la crise profonde que vit le secteur de l’aide aux personnes âgées dans son ensemble.
Pire, toujours aucune expression du Président de la République concernant l’enjeu sociétal en cours malgré les nombreux soutiens exprimés à ce sujet depuis le 30 janvier de la part des organisations de retraités – personnes âgées, familles, proches aidants, médecins, …, et par l’UNA et l’ANCCAS.
En effet, au-delà des mesures d’urgences nécessaires, un débat politique large débouchant sur un financement pérenne et solidaire de l’aide à l’autonomie doit être initié afin que notre société réponde enfin dignement à la question du vieillissement de la population et aux professionnels qui les accompagnent.
Il s’agit ainsi d’engager une large réflexion sur le regard que porte notre société sur le vieillissement, les personnes âgées et les professionnels à leur service.
En ce sens, AD-PA, CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT, FA-FP FO, FSU, SUD, UFAS et UNSA appellent l’ensemble des personnes âgées, familles et professionnels à se joindre à la journée de mobilisation du 15 mars et organisent une conférence de presse le 9 mars.