Pauline Rullière, jeune chercheuse toulousaine Pauline Rullière, soutenue par la Fondation ARC vient de cosigner un article publié dans ChemMedChem en mars 2018 sur l’amélioration d’une molécule anticancéreuse issue d’une éponge marine.
La Fondation ARC finance le retour en France en post-doc à l’Institut de Chimie de Toulouse de cette spécialiste de la chimie verte. A Toulouse, Pauline Rullière consacre ses recherches à la mise au point d’une molécule anti-cancéreuse inspirée de la nature. Après avoir identifié une molécule issue des éponges marines, la jeune chercheuse et son équipe ont ensuite mis au point une molécule synthétique qu’elle a optimisée en changeant sa structure. Ainsi, en racourcissant la molécule de synthèse de quelques carbones, l’activité cancéreuse s’est trouvée être 700 fois plus forte que celle de la molécule initiale naturelle. C’est cette optimisation qui a fait l’objet de l’article publié dans ChemMedChem.
Pauline Rullière a bénéficié de l’aide de la Fondation ARC pour son retour en France après 2 années au Canada à l’Université de Montréal dans l’équipe internationale du professeur Charette, où la jeune chercheuse a acquis une expertise en chimie de flux continu, peu utilisée à ce jour en France, qu’elle aimerait mettre à profit dans la suite de ses travaux de recherche en France.