La création du statut de « docteur junior », dans le décret publié aujourd’hui au Journal Officiel, s’inscrit dans la réforme du troisième cycle des études de médecine lancée en 2016.
Cette année de « docteur junior » ne doit pas se faire au détriment de la durée habituelle de l’internat phase 1 et phase 2. Il doit s’agir d’un temps supplémentaire qui doit s’appliquer à toutes les spécialités, notamment la cardiologie, la gastro-entérologie et la néphrologie. Ceci doit passer par un investissement financier afin de préserver les postes actuels d’assistants et de chefs de cliniques. En l’absence d’investissement, le « docteur junior » pour tous, va entrainer le clinicat pour personne !
Cette phase 3 des études médicales, tout comme les phases 1 et 2, doit aussi être ouverte au secteur libéral. Cela passe par une qualité de formation garantie et donc par la mise en place d’une maitrise de stage universitaire ouverte à toutes les spécialités.
Cette ouverture sur l’exercice libéral est une condition indispensable à la sauvegarde d’une médecine libérale de qualité.
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