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IVG : l’entêtement du Dr Rochambeau et l’incohérence du CA du SYNGOF discréditent la représentation syndicale des gynécologues obstétriciens (Communiqué)

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Le SNJMG (1), syndicat indépendant des internes, remplaçants et jeunes installés (ou salariés) en Médecine Générale, avait réagi rapidement (2) aux propos sur l’IVG du Dr De Rochambeau, président du SYNGOF (3), repris dans l’émission « Quotidien » diffusée le  11 septembre 2018 sur « TMC ».

Mais suite à différentes déclarations du Dr De Rochambeau et du SYNGOF (que le SNJMG avaient retranscrites en post-scriptum de son communiqué de presse), la polémique semblait en grande partie vidée de sa substance : le SYNGOF se désolidarisait des propos du Dr De Rochambeau et réaffirmait le droit à l’IVG alors que le Dr De Rochambeau précisait qu’il s’était exprimé à titre personnel et qu’en tant que président du SYNGOF, il rappelait, explicitement, le cadre légal de la clause de conscience et il soutenait, implicitement, ce droit à l’IVG, en ne portant aucun jugement moral sur les femmes concernées…

Mais, manifestement, chassez le naturel, il revient au galop !

Le 27 septembre 2018, le Conseil d’Administration du SYNGOF renouvelait « sa confiance » à son président, le Dr De Rochambeau (4). Quelle volte-face pour ce syndicat qui s’était publiquement désolidarisé des propos tenus par son président !

Et le 1er octobre 2018, sur « Public Sénat »(5), le Dr De Rochambeau déclarait, en tant que président du SYNGOF invité à s’exprimer dans l’émission « Sénat 360 » : « Les médecins qui seraient contraints, parce qu’on n’admettrait pas leur clause de conscience, ont un grand risque de maltraiter les patientes qui ont besoin d’être aidées ». Voilà donc un président de syndicat médical qui envisage ouvertement le risque de maltraitance des patientes si les médecins consultés sont contraints d’accéder au droit légitime de celles ci !

Se reposent donc les mêmes questions : un responsable de syndicat médical peut-il justifier que soit entravé le droit à l’IVG ? Un syndicat médical peut il impunément tenir un double langage sur des questions aussi importantes que l’IVG et la dignité des patientes ? Les gynécologues obstétriciens peuvent ils se reconnaître dans un tel syndicat ?

Contact presse : Sayaka Oguchi, president@snjmg.org

(1) : Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes
(2) : Communiqué du  SNJMG (12 septembre 2018)
(3) : Syndicat des Gynecologues Obstétriciens de France
(4) : Communiqué du SYNGOF (28 septembre 2018)
(5) : Emission « Sénat 360 » (01 octobre 2018) 

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