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PLFSS 2019 : « pour MG France, trop d’incertitudes et de zones d’ombre » (Communiqué)

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MG France a examiné le projet de loi de financement de la sécurité sociale 2019 (PLFSS) et vient d’adresser ses observations au rapporteur général. Ces observations sont précisées dans ce document. Les propositions du syndicat complètent cette note (1). Elles portent en particulier sur les arrêts de travail et les indemnités journalières, la protection sociale des médecins, la permanence des soins ambulatoires et l’organisation de la réponse aux demandes de soins non programmées.

MG France se saisit de l’occasion apportée par le PLFSS pour souligner la nécessité d’une approche intelligente, collective et concertée de la problématique posée par l’augmentation du montant global des indemnités journalières versées aux salariés. Pour MG France, il faut en finir avec la politique qui consiste à désigner un responsable de cette augmentation, tour à tour le salarié paresseux, l’entreprise coupable ou le prescripteur complaisant ! Même s’il existe des abus en matière d’arrêts de travail comme dans toute autre activité humaine, l’interruption prolongée d’une activité professionnelle pour cause de maladie ou d’accident est une situation qui peut concerner chacun d’entre nous ; elle appelle des solutions fondées sur un temps de concertation entre patients, médecins de l’assurance maladie, entreprises et médecins prescripteurs. C’est dans ce sens que MG France a fait et fera des propositions pour le PLFSS et auprès de la mission Bérard, Sellier et Oustric.

MG France s’opposera avec force à tout article de la loi qui accroîtrait les contraintes portant sur les médecins prescripteurs, contraintes injustes et démotivantes pour les médecins généralistes pris entre les injonctions des CPAM et la demande légitime de leurs patients malades.

MG France a pris note de la volonté du législateur d’utiliser l’augmentation de l’Ondam annoncée par le Président de la République pour investir dans l’organisation des soins ambulatoires. Mais le syndicat s’étonne de ne trouver aucune précision concernant le cadre législatif qui fixera les bornes de la négociation conventionnelle organisant la mise en place des assistants de cabinet médical et le déploiement des CPTS. Pour MG France ce cadre législatif doit être aussi souple que possible et faciliter la conduite des projets qui sont attendus tant par la population que par les professionnels de santé.

 

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