En mars dernier, 124 médecins signaient une tribune pour attirer l’attention sur les médecines dites parallèles ou alternatives et appeler à une véritable réflexion. Ils seront ensuite rejoints par plus de 3 000 signataires. Ce samedi 6 octobre, l’association Collectif Fakemed a tenu sa première assemblée générale. Alors que la HAS doit trancher sur le déremboursement de l’homéopathie ou non, ReAGJIR, le syndicat qui rassemble et représente les jeunes généralistes (remplaçants, jeunes installés et chefs de clinique), a souhaité revenir sur le fond du débat.
L’importance d’une médecine fondée sur les preuves…
« Nous ne sommes pas une autorité scientifique et, à ce titre, ne pouvons pas nous prononcer sur la validité de ces pratiques dites alternatives à la médecine conventionnelle. Mais nous sommes très attachés à une médecine fondée sur les preuves selon une démarche scientifique pour tous les traitements, dont l’homéopathie. », explique le Dr. Yannick SCHMITT, Président de ReAGJIR.
Aujourd’hui, le remboursement d’un médicament est déterminé par le service médical rendu, tant du point de vue de sa sécurité d’utilisation que de son efficacité. « Nous trouvons normal que les médicaments soient tous évalués de la même façon et que la solidarité nationale ne prenne en charge que les traitements ayant fait scientifiquement la preuve de leur efficacité. », soutient le Dr. Marie BROSSET, Porte-parole de ReAGJIR.
… et sur l’écoute du patient
« Nous sommes également très attachés à la relation de confiance médecin-patient qui suppose une loyauté totale dans les informations transmises. », poursuit le Dr. Marie BROSSET. Lorsqu’un médecin prête le serment d’Hippocrate, il s’engage à être le plus honnête possible. Il ne peut user de sa position de soignant pour influencer son patient dans sa prise en charge (médicamenteuse ou non).
« Nous pensons, à ReAGJIR, que l’écoute du patient est au cœur du soin. Il est important de prendre le temps de connaître son histoire, lui expliquer son éventuelle pathologie, répondre à ses questions… L’éducation du patient est primordiale et nous nous réjouissons quand un patient peut repartir de consultation sans traitement. », détaille le Dr. Yannick SCHMITT.
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Contacts presse :
Anne-Lise VILLET – annelise.villet.rp@gmail.com
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Dr. Yannick SCHMITT – president@reagjir.com
Dr. Marie BROSSET – porteparole@reagjir.com