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« Evolution de la dépense en part de complémentaire santé des bénéficiaires de la CMU-C : analyse et prévision » (Rapport)

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Publication du Rapport de l’Irdes n° 569, novembre 2018 sur « l’Evolution de la dépense en part de complémentaire santé des bénéficiaires de la CMU-C : analyse et prévision » par Benoît Carré, Marc Perronnin

Mise en place au 1er janvier 2000, la Couverture maladie universelle complémentaire (CMU-C) est gratuite et accessible sous conditions de ressources. Elle vise à lever les barrières financières à l’accès aux soins des plus pauvres, comme l’avance de frais et les restes à charge laissés par l’assurance maladie obligatoire. L’effectif des bénéficiaires de la CMU-C, stable entre 2000 et 2009, a fortement augmenté ensuite, passant de 4,15 millions en 2009 à 5,3 millions en 2015 et 5,6 millions au 31 juillet 2018, en raison d’une conjoncture économique défavorable et de la revalorisation en 2013 des seuils de ressources ouvrant droit au dispositif. Pour autant, les coûts moyens par bénéficiaire liés aux remboursements de la CMU-C, qui évoluaient à la hausse jusqu’en 2012, décroissent ensuite de façon persistante. Comment expliquer cette évolution ?

Comprendre et prévoir la dynamique d’évolution de la dépense en part de complémentaire CMU-C sont les objectifs de cette étude. Ainsi, en s’appuyant sur une revue de littérature qui rappelle les spécificités et déterminants des dépenses de santé des bénéficiaires de la CMU-C, différentes hypothèses sont testées sur les causes de rupture dans l’évolution de cette dépense à partir de données micro-économiques : le Système national des données de santé (SNDS) des individus appartenant à l’échantillon-maître de l’Enquête santé et protection sociale (ESPS) et l’Échantillon généraliste de bénéficiaires (EGB). Les résultats montrent que ce sont les différences d’évolution entre la composition des bénéficiaires de la CMU-C – arrivée après 2013 de bénéficiaires ayant un plus faible recours aux soins – et celle de la population générale  – dont le vieillissement est plus marqué – qui expliquent l’écart croissant entre ces deux populations. Enfin, un modèle de prévision est estimé sur données macro-économiques.

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> Contact presse : Anne Evans – evans@irdes.fr – Tél : 01 53 93 43 02

Suzanne Chriqui- chriqui@irdes.fr – Tél : 01 53 93 43 06

 

 

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