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« Refonder la confiance médicale est une nécessité » (Etude)

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Convaincue que la confiance médicale constitue un levier clé de la qualité des soins et de la relation patients-soignants, Odoxa et la Fondapro ont mis en place une exceptionnelle étude à 360° sur ce sujet. Pour effectuer cette étude la Fondapro a fait coup double :

•D’une part en commandant à Odoxa un sondage représentatif auprès de plus de 1 000 Français, et,

•D’autre part, en effectuant, elle-même par l’intermédiaire de Branchet, une étude sous la forme d’une consultation d’un échantillon de près de 1 200 praticiens, parmi les plus concernés par le thème de la confiance médicale car amenés à effectuer des actes extrêmement « engageants » ; l’échantillon de praticiens comportait ainsi 50% de chirurgiens, et près de 40% d’anesthésistes-réanimateurs ( et 10% de gynécologues-obstétriciens).

Ces résultats sont présentés aujourd’hui, mercredi 10 avril à l’académie de chirurgie à Paris.

Voici les enseignements clés de cette double étude :

Refonder la confiance médicale est à la fois nécessaire, urgent et tout à fait possible

1) A titre individuel, les Français accordent une grande confiance à leur médecin (note de confiance de 8/10) mais la relation patients-soignants n’est pas aussi bonne que cela, et en tout cas l’est bien moins que ne le pensent les praticiens : 4 Français sur 10 en sont mécontents !

2) D’ailleurs, près d’1 patient sur 4 a déjà été en situation conflictuelle avec son médecin. Les praticiens le confirment : 6 sur 10 ont déjà eu peur d’être poursuivi en justice par un patient (et autant se sentent mal préparés ou formés à gérer un éventuel conflit) et 4 sur 10 ont peur d’être victime de dénigrement sur les réseaux sociaux.

3) Selon 9 praticiens sur 10, ces risques (poursuite en justice, dénigrement) se sont accentués ces dernières années. Or, ils ne sont pas sans conséquences… les praticiens sont persuadés que ces risques découragent même les vocations !

4) Internet et les nouvelles techno/appli de santé constitueraient de bonnes solutions pour limiter les conflits et mieux informer les patients. En effet, les Français les utilisent déjà beaucoup en matière de santé …

5) Mais, malheureusement, les soignants sont frileux à l’égard de ces nouvelles technologies : ils ne connaissent pas les solutions de « e-santé » existantes, ne les utilisent pas eux-mêmes, et, donc, ne les proposent pas à leurs patients. En plus ils se méfient d’internet : les praticiens sont 2 fois plus nombreux à penser que les infos médicales disponibles sur internet jouent un rôle négatif plutôt que positif sur la relation patient-médecin.

> Consulter l’étude Odoxa pour Fondapro

PJ

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