Une approche épidémiologique multi-critères, menée dans le cadre du projet BioNutriNet, a croisé le niveau de bio dans l’alimentation avec différents indicateurs de la durabilité. Elle montre que le régime alimentaire des grands consommateurs de bio est dans son ensemble plus sain au plan nutritionnel, globalement moins impactant pour l’environnement, réduit l’exposition aux pesticides de synthèse mais coûte plus cher à l’achat.
Une grande partie des bénéfices (moindre émission de gaz à effets de serre, moindre usage des sols,) est liée à la part plus importante de produits végétaux dans leur alimentation, alors que la présence plus forte de produits bio dans le régime permet un niveau plus faible d’exposition à des contaminants chimiques. Ces résultats sont publiés le 15 avril 2019 dans la revue American Journal of Clinical Nutrition.
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Contacts scientifiques
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Centre de Recherche en Epidémiologie et Statistiques Sorbonne Paris Cité, équipe de Recherche en Epidémiologie Nutritionnelle, Inra-Inserm-Cnam-Université Paris 13
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