Le Syndicat des médecins libéraux (SML) sera présent ce jeudi 20 juin à l’Assurance maladie afin de signer l’accord-cadre interprofessionnel concernant le déploiement des CPTS et le financement des assistants médicaux, mais il n’oublie pas pour autant le mandat de critique de ces deux textes que son assemblée générale lui a donné.
L’ACI, comme avenant n° 7, se caractérise par la mise en marche d’une machine à produire de la technocratie. On peut comprendre que les administratifs de l’assurance maladie s’en félicitent mais pas les syndicats. En tout cas, pas le SML.
Le SML, contrairement à d’autres, ne sera pas un signataire béat. Il compte exploiter sa signature au profit des médecins et de la sauvegarde de l’exercice libéral afin de simplifier ces deux dispositifs et les débarrasser des contraintes et donc des menaces qu’ils contiennent pour en faire de véritables outils au service de la structuration des soins de proximité.
Le SML qui défend de longue date l’idée que chaque médecin libéral devrait être entouré d’un assistant afin d’être déchargé des tâches administratives et aidé dans la préparation et le suivi des consultations, a choisi de signer l’avenant n°7 pour amorcer la mise en œuvre de ce dispositif encore imparfait afin d’apporter un confort d’exercice à ceux qui le souhaitent. Et pour ce qui concerne les CPTS, le SML entend aider ses mandants à s’emparer de ces structures. Étant précisé, que la coordination et le regroupement doivent être organisés par les libéraux et pour les libéraux et pas par les ARS.
C’est dans cet esprit, pour permettre aux médecins de s’emparer de ces moyens nouveaux, d’accompagner ses mandants et de faire évoluer les textes pour les rendre plus intelligibles, que le SML signera. A cette occasion, il rappellera à l’assurance maladie que sans les médecins libéraux elle ne peut rien et qu’il est temps de rendre à la médecine libérale son attractivité sans pour autant l’étouffer dans un carcan de contraintes inutiles.